Washington, qui dit lutter contre les cartels de drogue, a déployé depuis août des forces armées en mer des Caraïbes.
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Publié le 01/12/2025 23:14
Temps de lecture : 1min

Le président vénézuélien Nicolas Maduro lors d’une manifestation à Caracas (Colombie), le 1er décembre 2025. (JUAN BARRETO / AFP)
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé lundi 1er décembre, lors d’une manifestation publique réunissant des milliers de ses partisans à Caracas (Vénézuela), qu’il refusait « la paix des esclaves », assurant que cela faisait 22 semaines que le déploiement américain dans les Caraïbes mettait le pays « à l’épreuve ». « Nous voulons la paix, mais une paix avec souveraineté, égalité, liberté ! Nous ne voulons pas la paix des esclaves, ni la paix des colonies ! », a lancé Nicolas Maduro alors que le président américain Donald Trump a prévu une réunion dans la journée avec son Conseil de sécurité nationale pour discuter du Venezuela.
Washington, qui dit lutter contre les cartels de drogue, a déployé depuis août des forces armées en mer des Caraïbes, qui ont reçu en novembre le renfort du plus grand porte-avions du monde. « Nous avons vécu 22 semaines d’une agression que l’on peut qualifier de terrorisme psychologique, 22 semaines qu’ils nous mettent à l’épreuve. Le peuple du Venezuela a démontré son amour pour la patrie », a encore le président vénézuelien.
Dimanche, Donald Trump a reconnu avoir parlé au téléphone avec Nicolas Maduro, qui assure que son homologue américain cherche à le renverser et s’emparer des réserves de pétrole vénézuéliennes. Au total, les Etats-Unis ont mené des frappes contre plus de 20 navires dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes, sans fournir de preuves que ces navires soient impliqués dans le trafic de drogue.