ANALYSE – Les prix payés en Europe sont bien plus bas qu’aux États-Unis.
Les patients européens seront-ils les victimes collatérales de la guerre commerciale lancée par Donald Trump ? Le président américain n’a pas encore imposé de droits de douane sur les médicaments, mais cela ne saurait tarder. « Nous allons (en) annoncer très prochainement d’importants, a-t-il promis mi-avril à l’occasion d’un dîner du comité républicain du Congrès. Lorsque (les laboratoires) entendront cela, ils quitteront la Chine et ils quitteront d’autres endroits parce qu’ils doivent vendre ici », aux États-Unis.
Sans attendre d’être touchés, les labos ont commencé à s’adapter. Depuis un mois, ils multiplient les investissements afin d’accroître leur production outre-Atlantique. Roche prévoit de consacrer à cette fin 50 milliards de dollars ces cinq prochaines années. À terme, le laboratoire suisse exportera plus de médicaments des États-Unis qu’il n’en importera. Johnson & Johnson va débourser 55 milliards de dollars, Eli Lilly 27 milliards de dollars et Novartis 23 milliards…
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