L’âge moyen d’un équipement sportif couvert, à Rennes (Ille-et-Vilaine), est de 45 ans. La plupart ont été construits dans les années 1970. C’est le cas du gymnase Albert-de-Mun, érigé sur une surface de 1 500 m2 en 1977, dansle quartier Sud gare.

Il est essentiellement fréquenté par des scolaires, mais aussi par une petite dizaine de disciplines sportives. Sauf qu’il est vétuste. Il se murmure même que l’état des douches et des vestiaires dissuade des usagers de faire couler l’eau après l’effort. À cela s’ajoute un niveau d’isolation thermique très faible : il est l’un des plus énergivore de la Ville.

Plus d’un an de travaux

Il fera l’objet de travaux de rénovation, allant de la reconstruction des espaces vestiaires-sanitaires, au renforcement de la structure du bâtiment, en passant par la rénovation des deux halles sportives. « Ces travaux permettront de diminuer de 40 % la consommation énergétique de l’équipement, grâce à sa rénovation thermique et l’installation de panneaux photovoltaïques, sur le toit de la halle principale », expose Frédéric Bourcier, élu en charge des sports.

Le coût global de l’opération est estimé à 3,83 millions d’euros. Le permis de construire devrait être déposé avant l’été 2027. Le nouveau gymnase devrait être livré au premier semestre 2029.

« À trois mois des élections »

« Vous vous étiez engagé à réaliser ces travaux pendant votre mandat. Votre promesse n’a pas été tenue : vous nous présentez le dossier à trois mois des élections, en privilégiant un effet d’annonce opportuniste », tance Henri-Noël Ruiz, membre du groupe d’opposition Révéler Rennes. Une polémique à laquelle Frédéric Bourcier choisit de ne pas répondre. Celui-ci répète toutefois le montant global de 56 millions d’euros, investis dans le patrimoine sportif rennais.