M. Kolly refuse la fixation d’un salaire minimum dans la loi (qui a été rejeté par la majorité des votants fribourgeois ce dimanche dans les urnes, ndlr). On demeure, par contre, plus que sceptique quant à sa solution. Selon lui, si l’on veut améliorer le sort des travailleurs, il faut refuser les futures Bilatérales III avec l’Union européenne. En les acceptant, le marché suisse de l’emploi serait soumis à une concurrence démesurée, laissant de très nombreux travailleurs sans emploi.
M. Nicolas Kolly a-t-il oublié que les syndicats apportent leur appui à ces bilatérales, car ils ont obtenu des garanties assurant les emplois et leurs salaires? Les travailleurs seront ainsi bien protégés. Sans ces accords, ces garanties pourraient même disparaître. Et l’Union européenne absorbe plus de 50% des exportations suisses.
On sait que pour l’Union démocratique du centre (UDC), les accords avec l’Union européenne sont à l’origine de tous les maux de la Suisse. Signer ces accords implique des avantages et des inconvénients. En débattre exige une honnêteté intellectuelle dans les échanges. On ne peut pas dire n’importe quoi. J’invite M. Nicolas Kolly à lire attentivement la position des syndicats.