Selon ICI Azur, les deux attaquants Terem Moffi et Jérémie Boga se sont vus prescrire respectivement sept jours et cinq jours d’ITT.

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Publié le 02/12/2025 07:17

Temps de lecture : 2min

Des supporters de l'OGC Nice dans les tribunes de leur stade, l'Allianz Riviera, le 7 novembre 2024 à Nice (Alpes-Maritimes). (VALERY HACHE / AFP)

Des supporters de l’OGC Nice dans les tribunes de leur stade, l’Allianz Riviera, le 7 novembre 2024 à Nice (Alpes-Maritimes). (VALERY HACHE / AFP)

Deux joueurs de l’OGC Nice et le directeur sportif du club ont été pris à partie physiquement par leurs propres supporters devant le centre d’entraînement niçois, dans la nuit de dimanche 30 novembre à lundi 1er décembre, à la suite de la défaite de l’équipe à Lorient, lors de la 14e journée de Ligue 1 (3-1). Selon ICI Azur et plusieurs médias, les deux attaquants Terem Moffi et Jérémie Boga se sont vus prescrire respectivement sept jours et cinq jours d’ITT. Le directeur sportif Florian Maurice, jugé responsable du recrutement défaillant de l’été dernier, a été « très chahuté », d’après le journaliste Maxime Bacquié, journaliste d’Ici en charge du suivi du club et seul reporter présent sur place. Il a dû être « exfiltré, hagard », par le service de sécurité.

« Les débordements constatés durant ce rassemblement sont inacceptables. Plusieurs membres du club ayant été pris à partie. L’OGC Nice leur apporte tout son soutien et condamne ces actes avec la plus grande fermeté », a réagi dans un communiqué le club niçois, qui a dit comprendre « la frustration générée par la succession de contre-performances ». Le club a enchaîné une sixième défaite d’affilée dimanche.

« Ces violences physiques sont intolérables », a réagi lundi soir dans un communiqué l’UNFP, le syndicat des joueurs, expliquant avoir « immédiatement pris contact » avec Jérémie Boga et Terem Moffi. « Face à ces violences et aux plaintes déposées, notre syndicat se réserve le droit de se constituer partie civile », a-t-il ajouté.

Plusieurs incidents ont déjà impliqué des supporters niçois ces dernières saisons. En août 2022, le match Nice-Marseille avait dû être arrêté, des ultras de la Tribune Populaire Sud étant descendus sur la pelouse pour en découdre avec les joueurs de l’OM, notamment Dimitri Payet, précédemment touché par une bouteille jetée des gradins. Début 2025, encore contre Marseille, cette même tribune avait exhibé une banderole jugée « raciste et injurieuse » par l’OM et la Ligue de football.