L’adoption par la capitale, il y a un an, de ce PLU est le résultat d’un chantier lancé quatre ans auparavant par Anne Hidalgo, au lendemain de sa réélection à la mairie.

Quand Anne Hidalgo aura quitté l’Hôtel de Ville de Paris l’année prochaine, cela restera une part de son héritage, en partage avec ses alliés écologistes et communistes : le Plan local d’urbanisme (PLU) bioclimatique.

Une première adoptée en France, pour faire de la capitale « un environnement plus favorable à la santé et moins exposé aux nuisances », ainsi qu’« une ville davantage résiliente et adaptée aux changements climatiques », portée par « une économie circulaire du bâti et des services urbains » et « un développement économique durable ».

Définitivement entériné en novembre 2024, le chantier avait démarré quatre ans plus tôt avec une conférence citoyenne de cent Parisiens et métropolitains du Grand Paris. Ils avaient planché sur les thèmes « vie quotidienne », « espace public et mobilité », « habitat et solidarité », « cadre bâti et patrimoine », « nature, biodiversité et paysage » et « travail, économie et attractivité ».