Le quatuor à la tête de la start-up Gradium (de gauche à droite) : Olivier Teboul, directeur de la technologie, Alexandre Défossez, directeur scientifique, Neil Zeghidour, directeur général, et Laurent Mazaré, directeur informatique. A Paris, le 28 novembre 2025. Le quatuor à la tête de la start-up Gradium (de gauche à droite) : Olivier Teboul, directeur de la technologie, Alexandre Défossez, directeur scientifique, Neil Zeghidour, directeur général, et Laurent Mazaré, directeur informatique. A Paris, le 28 novembre 2025. ALEXANDRE SURRE/GRADIUM

La France et l’Europe comptent une start-up supplémentaire capable de créer ses propres modèles d’intelligence artificielle (IA) : Gradium, spécialisée dans le son et l’IA vocale. L’entreprise officialise, mardi 2 décembre, son existence et annonce avoir levé 60 millions d’euros lors d’un premier tour de table. « Même en étant petit et à Paris, on peut être dans la course mondiale et en concurrence directe avec OpenAI ou Meta », assure son directeur général, Neil Zeghidour, estimant que « le potentiel de l’IA vocale reste largement inexploité » et que la voix peut devenir « l’interface principale entre humains et machines ».

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Le cœur de l’équipe de Gradium travaillait jusqu’ici au sein de Kyutai, le laboratoire à but non lucratif cofondé, en 2023, par Xavier Niel (fondateur d’Iliad et actionnaire à titre individuel du Monde), Eric Schmidt (ex-PDG de Google) et Rodolphe Saadé (PDG de CMA CGM). M. Zeghidour y travaillait après être passé par Google DeepMind et Meta, de même que Laurent Mazaré (ex-Google DeepMind) et Alexandre Défossez (ex-Meta). Tous avaient collaboré au lancement du modèle de son et d’IA vocale Moshi, dévoilé par Kyutai en juin 2024.

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