DÉCRYPTAGE – Pyongyang et Pékin s’inquiètent du feu vert accordé par le président américain, avec Taïwan en ligne de mire.
Quelques heures avant de rencontrer Xi Jinping à Busan, le 30 octobre, Donald Trump a semé un petit caillou nucléaire dans la chaussure du président chinois, en Corée du Sud. La veille, à l’issue d’un dîner d’accueil offert par son hôte Lee Jae-myung à Gyeongju, le champion de « l’Amérique d’abord » a reçu en cadeau une couronne sertie d’or, réplique d’un trésor de la dynastie de Silla.
Avant de céder à une demande insistante de cet allié aux avant-postes face à la Corée du Nord et à la Chine : « Je leur ai donné mon accord pour construire des sous-marins nucléaires plutôt que ceux qu’ils possèdent actuellement, propulsés au diesel, qui sont bien moins agiles », a écrit Trump sur son réseau Truth Social. Une concession de dernière minute en retour d’une vaste promesse d’investissements sud-coréens aux États-Unis de 350 milliards de dollars dont les contours restent tout aussi flous que la mise en œuvre de ce « deal » sous-marin.
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