Dans la Drôme, cinq hommes ont été placés en détention provisoire après avoir été mis en examen pour proxénétisme aggravé par la pluralité et la minorité de victimes, rapporte ce mardi Le Dauphiné Libéré. C’est l’aboutissement d’une enquête initiée cet été par les policiers de la brigade de protection de la famille du SLPJ (Service local de police judiciaire) et la DCOS 26 (division de la criminalité organisée et spécialisée) de Valence qui a abouti au démantèlement d’un réseau de prostitution de mineures âgées de 12 à 17 ans.
Les jeunes filles, en fugue, étaient en lien avec leurs clients via un site d’escorts et de rencontres libertines. Elles se prostituaient dans des hôtels et logements de type Airbnb à Valence, Avignon, Saint-Étienne, Perpignan et Marseille.
Une douzaine de clients convoqués
En totale rupture familiale et sociale, elles avaient fait la connaissance des cinq mis en cause qui évoluaient dans les mêmes sphères amicales. Des hommes qui géraient les locations de logements et trajets. Et qui, selon elles, les traitaient bien, les nourrissaient, les habillaient, leur faisaient des cadeaux et partageaient les gains.
Sorties de la prostitution, elles ont été remises à des foyers avec des suivis socio-éducatifs. Dans le cadre de cette affaire, les policiers du service interdépartemental de police judiciaire ont identifié des clients. Une douzaine est convoquée devant la justice en avril prochain.
Les peines prévues pour le recours aux services d’une prostituée mineure sont de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Si elle est âgée de moins de 15 ans, les peines s’élèvent à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
>> Lire l’article du Dauphiné Libéré.