« C’est la honte ». Pour ces trois amies attablées ce mardi à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), la publication de la lettre ouverte de Mélissandre M., victime de viols par un autre ancien militant communiste, ne pouvait au minimum pas avoir d’autre conséquence que ce qui s’est produit : la démission de trois élus, et le retrait des délégations d’un quatrième, pour avoir été présents lors du procès, ou avoir témoigné.

« C’est quelque chose qui est impossible à assumer » considère Cassandre, qui précise qu’elle vote à gauche depuis toujours. « Dans une affaire comme celle-là, la couleur politique n’a pas d’importance, estime la trentenaire. On ne peut pas en tant qu’élu être de ce côté-là de la barrière ».