Au Danemark, au Royaume-Uni et, à présent, au sein des instances de l’UE, le principe d’une politique migratoire hyperrestrictive s’impose sous la pression des partis nationalistes. 

Immigrations :

Au Royaume-Uni, depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024, le Labour de Keir Starmer déplace sa ligne politique vers la droite, dans un paysage plus morcelé que jamais avec la montée en puissance d’acteurs comme les LibDem au centre, les Verts et surtout l’extrême droite de Reform UK. Parmi les décisions de ce gouvernement Labour qui ont surpris à gauche – y compris au sein du parti – figure la récente réforme des politiques d’immigration. Elle durcit l’accès au droit d’asile et met fin au regroupement familial. Reportage à Londres, Marie Billon.

Au Danemark, les sociaux démocrates ont doté le pays de l’une des politiques les plus restrictives d’Europe en matière d’immigration et de conditions d’accueil des réfugiés, soutenue par un consensus politique. Le pays se présente par ailleurs comme un modèle de défense des droits humains et du bien-être de l’individu. Les explications d’Ottilia Ferey

À Bruxelles, sous l’impulsion de la présidence danoise du Conseil, les représentants des instances européennes ont décidé de lier les aides commerciales aux pays du Sud à la réadmission de migrants déboutés de l’asile. Ce tournant majeur vient rappeler que le visage politique de l’UE change. Est-il en train de basculer vers l’extrême droite ? Éléments de réponse avec la journaliste Sophie Dupuy.

Une chronique en partenariat avec Contexte, média européen numérique indépendant sur les institutions et les politiques de l’Union européenne.

 

 

Transition énergétique :

En Slovaquiele charbon a joué un rôle économique considérable après la Seconde Guerre mondiale, mais l’heure de la reconversion a sonné. Dans le nord du pays, la région de la Haute Nitra a décidé d’abandonner la production. La centrale électrique est en cours de fermeture, et la mine a cessé d’extraire le minerai, il y a deux ans. Grâce à un fonds de transition de l’UE, de 226 millions, la Haute Nitra doit devenir une région pilote de l’économie post-fossile. Mais les projets d’énergie verte ont du mal à avancer. Frédérique Lebel nous emmène sur le site de la mine désaffectée de Novaky.