Présenté comme le dernier membre du commando, il avait été arrêté mardi dernier sur un chantier à Laval, avant d’être mis en examen vendredi.

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Publié le 02/12/2025 21:40

Temps de lecture : 2min

La pyramide et le musée du Louvre à Paris, le 2 décembre 2025. (J-F TRIPELON-JARRY / ONLY FRANCE / AFP)

La pyramide et le musée du Louvre à Paris, le 2 décembre 2025. (J-F TRIPELON-JARRY / ONLY FRANCE / AFP)

Le quatrième membre présumé du commando du casse du Louvre a été placé en détention provisoire, mardi 2 décembre, à l’issue d’un débat devant le juge des libertés et de la détention à Paris, une semaine après son interpellation, a appris l’AFP auprès du parquet. Présenté comme le dernier membre du commando, il avait été arrêté mardi dernier sur un chantier à Laval, avant d’être mis en examen vendredi par les juges d’instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée, pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs en récidive.

« Nous interjetons appel de ce placement en détention que nous contestons », ont déclaré à l’AFP ses avocates, dénonçant le placement à l’isolement de leur client à Fresnes (Val-de-Marne), une prison « où la dignité humaine est tous les jours en péril ». « Le but de l’instruction, c’est de réunir des preuves et pour le moment aucun élément ne permet de dire qu’il était sur place », ont ajouté Ménya Arab-Tigrine et Farida Cagniard.

L’homme âgé de 39 ans est originaire de Seine-Saint-Denis et a déjà été condamné à six reprises pour diverses infractions comme proxénétisme, conduite sans permis et recel de vol. Un dernier délit pour lequel il avait été condamné à deux mois d’emprisonnement avec sursis en 2010, avait expliqué la procureure de Paris, Laure Beccuau après sa mise en examen.

Avant ce dernier coup de filet, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme de la police judiciaire parisienne ainsi que ceux de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels avaient pu interpeller, en deux mouvements, trois des quatre membres présumés de l’équipe de cambrioleurs, qui ont aussi été mis en examen pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs.

Un mois après ce casse spectaculaire, les bijoux, estimés à 88 millions d’euros, sont toujours dans la nature. Tout comme les commanditaires.