À Bordeaux, près d’une soixantaine de personnes, majoritairement issues de la communauté juive, ont assisté à la cérémonie. Après les prises de parole, une minute de silence a été observée avant le dévoilement d’une plaque commémorative. L’arbre, déjà mis en terre, a ensuite été symboliquement recouvert de quelques pelletées de terre, tour à tour par le maire, les représentants associatifs, puis les habitants présents.
« 646 actes antisémites »
Albert Massiah, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Bordeaux-Aquitaine, a salué une initiative « forte et nécessaire ». Pour lui, ce nouvel olivier doit s’inscrire dans une mémoire « visible et vivante ». C’est une réponse à un acte de barbarie : « Là où la haine arrache, nous enracinons », a-t-il prononcé fermement. Il a rappelé les nombreuses actions menées en Gironde, dont deux autres arbres plantés à Arcachon et Bègles.
Le maire de Bordeaux a rappelé les « 646 actes antisémites » enregistrés en France au premier trimestre 2025. Il parle de « l’explosion des actes antisémites », soulignant que « l’antisémitisme n’a pas droit de cité à Bordeaux ». Il a justifié ce geste par la volonté de réaffirmer « l’engagement républicain de la ville de lutter contre l’antisémitisme et contre toutes les formes d’intolérance ».