ANALYSE – Après avoir tenté de convaincre Volodymyr Zelensky d’accepter un plan de capitulation, le président américain se met à douter de la volonté russe de faire la paix.

Le conflit en Ukraine collectionne décidément les images politiques très symboliques. À la veille de la guerre, le face-à-face, au Kremlin, entre Poutine et Macron, installés aux deux extrémités d’une table longue de plusieurs mètres, disait tout le mépris du président russe pour son homologue français. Il y a deux mois, l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, à la Maison-Blanche, montrait la détestation de Donald Trump et de JD Vance pour le président ukrainien, qui résiste devant plus gros que lui. Le tête-à-tête plus apaisé de la basilique Saint-Pierre, au Vatican, entre Trump et Zelensky, les visages tout proches l’un de l’autre, annonce-t-il un nouveau virage dans l’intense feuilleton diplomatique qui rythme le dossier depuis fin janvier ?

Une solution plus équilibrée ?

Pour imposer une paix qu’il avait initialement promise en 24 heures, Donald Trump souffle le chaud – normalement réservé à Poutine – et le froid – habituellement destiné à Zelensky. Il tance le président ukrainien quand…

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Le Figaro

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