À Saint-Étienne, le calendrier judiciaire vient d’accélérer le temps politique. Après la condamnation du maire, accusé de chantage à la sextape, les partis veulent tourner la page d’une affaire qui a figé la ville pendant cinq ans. De LFI au RN, chacun croit avoir une chance de l’emporter.

La condamnation, lundi, à 4 ans de prison ferme assortie d’une inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire a sonné le glas des ambitions politiques stéphanoises de Gaël Perdriau. Une décision qui clôt le destin municipal du maire en même temps qu’il ouvre la campagne des municipales dans l’ancienne ville minière. «Une page se tourne enfin», se réjouit Dino Cinieri, ancien député de la Loire pendant six mandats et candidat de la droite et du centre aux prochaines élections.

«Un soulagement», partagé par l’ensemble des formations politiques locales. De LFI au RN, tous espèrent pouvoir tourner la page Perdriau et ces «trois années» depuis la révélation de l’affaire du chantage à la sextape. «La campagne n’était pas complètement figée mais elle était en suspens. Ça fait trois ans que la ville est plongée dans ce scandale. Il y a un soulagement aujourd’hui de se dire que l’on va tourner la page sur le plan politique et judiciaire», se félicite Régis Juanico, candidat de la gauche unie…

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Le Figaro

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