Le nuancier prend forme. A trois mois et demi du premier tour des élections municipales des 15 et 22 mars, le rose, le vert et même souvent le rouge se marient finalement plutôt bien à gauche : si les insoumis multiplient, contrairement à leurs habitudes passées, les listes en leur nom propre, socialistes, écologistes et communistes font cause commune dans la majorité des grandes villes qu’ils dirigent déjà ou qu’ils veulent prendre à la droite. De Lyon à Nantes en passant par Rennes, Grenoble et Marseille (sans parler du Havre, de Toulouse, de Saint-Etienne ou, bientôt, de Bordeaux), finie la concurrence au premier tour : entre ma