© Préfecture 95 - Le Département du Val-d’Oise soutiendra à hauteur d'un million d’euros les communes sinistrées par la tornade d'octobre dernier.

© Préfecture 95 – Le Département du Val-d’Oise soutiendra à hauteur d’un million d’euros les communes sinistrées par la tornade d’octobre dernier.

Un million d’euros pour la reconstruction. Ce vendredi 28 novembre, les élus départementaux du Val-d’Oise réunis en assemblée ont débloqué une aide d’urgence afin d’accompagner les communes dévastées par la violente tornade du 20 octobre dernier. En traversant le Val-d’Oise, la catastrophe naturelle a laissé derrière elle de nombreuses communes sous le choc. Toitures arrachées, menuiseries éventrées, clôtures détruites, arbres centenaires déracinés. Des établissements scolaires, des centres de loisirs et culturels, des parcs, des cimetières et des voiries ont été touchés.

« La tornade a profondément touché des enfants, des familles, des élus et des agents municipaux dans nos communes. Je souhaite à nouveau saluer la mobilisation et l’engagement de ces agents […]. Mes pensées vont également aux familles des victimes, dont l’une d’entre elles n’a pas survécu », a déclaré Marie-Christine Cavecchi, présidente du Département du Val-d’Oise.

Des équipements publics à reconstruire

Cette aide exceptionnelle, inscrite dans le cadre du Fonds Val-d’Oise Territoires, permettra de financer jusqu’à 30% du coût net restant à charge des collectivités. Une avance de 50% du montant de la subvention pourra être versée afin de faciliter les travaux les plus urgents.

Écoles, gymnases, parcs, voiries ou encore mobilier urbain : ces infrastructures feront partie des chantiers réalisables dans le cadre de ce dispositif qui pourra aussi financer l’éclairage ou la vidéosurveillance. À Ermont et Margency, des toits d’écoles ont été arrachés, à Cormeilles-en-Parisis, le mur du cimetière s’est effondré, à Eaubonne, le centre sportif a été endommagé et à Andilly un chêne multi-centenaire a été déraciné. Au-delà des dégâts, la tornade a révélé la vulnérabilité des petites communes, souvent mal couvertes par les assurances. « Beaucoup ont dû s’auto-assurer ou renoncer, car les coûts étaient trop élevés », a rappelé la présidente du Département.

« Les communes ont besoin de moyens rapides »

Les élus locaux insistent sur l’urgence de la situation. À Margency, les services municipaux ont dû intervenir en pleine période de vacances scolaires pour bâcher les toits et permettre la rentrée des enfants dans des conditions sécurisées. À Montmorency, les enfants d’un institut médico-éducatif ont été relogés en urgence après que leur établissement a été endommagé. « Nous devons accompagner nos communes par solidarité pour qu’elles puissent se relever.  » conclut la présidente du Département.