Christelle Morançais (Horizons) affirme avoir été obligée de quitter le conseil « dans la précipitation et sous escorte policière » en raison des comportements violents de représentants syndicaux.

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Publié le 03/12/2025 07:19

Temps de lecture : 1min

La présidente de la région Pays de la Loire Christelle Morançais (Horizons) (SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP)

La présidente de la région Pays de la Loire Christelle Morançais (Horizons) (SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP)

La présidente de la région Pays de la Loire Christelle Morançais (Horizons) annonce porter plainte contre X après avoir été victime d’injures et de menaces physiques, rapporte ICI Loire Océan ce mercredi. Les faits remontent au vendredi 28 novembre, lors du conseil de surveillance du port de Nantes-Saint-Nazaire, que l’élue présidait.

Des faits « parfaitement inacceptables », attribués à « certains représentants syndicaux », écrit Christelle Morançais dans un communiqué. Elle évoque aussi « l’explosion d’un mortier d’artifice » à moins d’un mètre d’elle et de ses équipes. La présidente de la Région a d’ailleurs dû quitter le conseil de surveillance « dans la précipitation et sous escorte policière ».

La direction du port de Nantes-Saint-Nazaire a également dénoncé « ces comportements violents et ces propos injurieux ». Des « agissements inacceptables et contraires aux valeurs de l’établissement ».

La Cour des comptes a publié un rapport le 1er septembre dernier qui pointe du doigt des dysfonctionnements du port de Nantes-Saint-Nazaire. Il met en avant la vulnérabilité du port, les blocages, les préavis de grève (326 déposés en 2023) et des « mouvements sociaux caractérisés par un niveau important de violences verbales et physiques ».

Après sa publication, un plan de redressement a été engagé par le directoire, à la demande de l’État et du conseil de surveillance, présidé par Christelle Morançais.