La Belgique abrite l’institution financière Euroclear au sein de laquelle se trouve la majorité des avoirs russes gelés dans l’UE. La Belgique craint les conséquences juridiques et financières d’une utilisation de ces avoirs et ne souhaite pas assumer la charge astronomique d’un remboursement à la Russie en cas de résolution du conflit.
« Nous avons besoin de garanties et d’une mutualisation des risques, au-delà d’Euroclear et de la Belgique », a répété Maxime Prévot devant la presse internationale. « Nos inquiétudes sont légitimes et raisonnables. Il n’est pas acceptable d’utiliser cet argent et de nous laisser seuls face au risque financier. »