Par
Le Nouvel Obs
Publié le
27 avril 2025 à 19h00, mis à jour le
27 avril 2025 à 19h12
Le cercueil du pape François lors de ses funérailles, ce samedi 26 avril. VATICAN MEDIA / HANS LUCAS VIA AFP
Lire plus tard
Google Actualités
Partager
Bluesky
Copier le lien
Envoyer
Temps de lecture : 5 min.
Récap
Vous n’avez pas suivi l’actualité de ce week-end des 26 et 27 avril ? « Le Nouvel Obs » vous a préparé une séance de rattrapage.
Vous avez décroché de l’actualité ces deux derniers jours ? « Le Nouvel Obs » vous propose un résumé des principales informations à retenir de ces samedi 26 et dimanche 27 avril.
Foule aux obsèques du pape François
Une marée humaine pour le « pape du peuple » : le pape François a été inhumé samedi dans sa basilique de cœur à Rome, après avoir été salué par plus de 400 000 fidèles lors d’une messe grandiose place Saint-Pierre, où était présent un aréopage de chefs d’Etat, puis le long de son cortège funèbre.
Une foule dense assiste à la cérémonie d’obsèques du pape François au Vatican. ROCCO SPAZIANI/MONDADORI PORTFOLIO/SIPA USA/SIPA /
Le pape argentin, décédé lundi à 88 ans, a ensuite été enterré lors d’une cérémonie privée dans la basilique Sainte Marie Majeure, une église dédiée à la Vierge où il se rendait pour prier avant et après chaque voyage à l’étranger.
A lire aussi
« On ne pouvait pas rater ça » : plus de 250 000 fidèles réunis pour faire leurs adieux au pape François
Lire plus tard
Son cercueil y a été accueilli par des milliers de personnes, dont des migrants et des personnes démunies, que le jésuite argentin avait placés au cœur de son message tout au long de ses douze ans de pontificat. Située dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la très sobre tombe en marbre porte comme seule inscription « Franciscus », François en latin.
A lire aussi
Décryptage
Entre le pape François et Emmanuel Macron, huit ans de relations contrastées
Lire plus tard
François a été un « pape proche des gens avec un cœur ouvert à tous », a souligné le cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, mettant en avant ses « gestes » et « exhortations (…) en faveur des réfugiés et des personnes déplacées », ainsi que son attachement en faveur de la paix, particulièrement pour l’Ukraine, pour laquelle il en avait appelé à « la raison et à des négociations honnêtes ».
Week-end diplomatique sur l’Ukraine
Symboliquement, la cérémonie pour le pape a justement été l’occasion d’une rencontre informelle entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Une entrevue de quelques minutes à peine, jugée « très productive » par les américains, « symbolique » pour le président ukrainien, qui espère obtenir « des résultats sur tous les points abordés ».
A lire aussi
Rencontre Trump-Zelensky au Vatican : très brêve selon les Ukrainiens, très productive selon les Américains
Lire plus tard
Donald Trump exerce une forte pression pour arriver le plus rapidement possible à une cessation des hostilités en Ukraine, et multiplie les signes d’impatience vis-à-vis de Kiev et Moscou. « Nous sommes proches (d’un accord), mais pas assez proches », a déclaré Marco Rubio sur NBC. « Je pense que cette semaine sera cruciale (…), nous devrons décider si nous voulons continuer à nous impliquer dans cette entreprise ou s’il est temps de nous concentrer sur d’autres questions qui sont tout aussi importantes, voire plus importantes, dans certains cas ».
Le secrétaire d’Etat américain a répété qu’il n’y a « pas de solution militaire à cette guerre ». « La seule solution à cette guerre est un règlement négocié » où chaque partie devra faire des concessions, a insisté Marco Rubio. A cet égard, le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, interrogé dimanche sur la chaîne Fox News, a convenu qu’il « y a eu un certain nombre de discussions sur le territoire » avec Kiev et Moscou, sans donner de précisions.
Donald Trump a assuré au magazine « Time », dans un entretien diffusé vendredi, que la Russie conserverait la Crimée, annexée en 2014 et dont la reconnaissance en tant que territoire russe est mentionnée dans la proposition américaine de règlement. La Crimée « appartient » à l’Ukraine, a insisté vendredi Volodymyr Zelensky.
A lire aussi
Trump commence à douter de Poutine : « Peut-être qu’il ne veut pas arrêter la guerre et qu’il me balade »
Lire plus tard
Tondelier propose une « primaire des territoires »
Un slogan, « l’écologie contre-attaque », une « ligne stratégique », le refus des gauches irréconciliables au nom de « l’antifascisme » et une proposition de « primaire des territoires » : Marine Tondelier a jeté samedi les bases de son deuxième mandat à la tête des Écologistes, tourné vers les municipales et la présidentielle.
A lire aussi
Récit
Marine Tondelier suggère une « primaire des territoires » à gauche pour la présidentielle
Lire plus tard
L’élue d’Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais n’a, selon elle, « que des amis dans cette salle » de la Cité fertile de Pantin, en Seine-Saint-Denis, où s’achevait ce congrès des Ecologistes. La preuve : elle a longuement étreint le maire de Grenoble Eric Piolle, élu porte-parole du parti contre son candidat, Guillaume Hédouin, après quelques épisodes de tensions internes.
Sa reconduction à elle, à 73 %, à la tête du parti qu’elle dirige depuis décembre 2022 était acquise depuis le 19 avril. L’heure était donc samedi aux grandes orientations politiques et stratégiques, avant une convention dimanche consacrée aux municipales de 2026, qui verront les Écologistes défendre de nombreux fauteuils de maire conquis en 2020 (Lyon, Strasbourg, Bordeaux…).
Le discours truffé de formules de Marine Tondelier avait un mot d’ordre : « l’écologie contre-attaque ». Charge aux Verts de parler à l’ensemble des Français qui ont tous en eux « un écologiste qui sommeille ». Excepté, sans doute, « les 1 % qui ont intérêt à ce que rien ne change ». Et charge aussi au militants de porter une « écologie qui tend la main », celle « qui assure la gratuité des premiers mètres cubes d’eau à Lyon ».
« Ça suffit les buts contre son camp ! », « réservons nos flèches et nos attaques à nos véritables adversaires politiques ! », a-t-elle lancé, car « les gauches irréconciliables, ça n’existe pas ».
A lire aussi
Série
Marine Tondelier et l’affaire Bayou : « C’était mission impossible »
Lire plus tard
Traque du suspect d’un meurtre islamophobe dans le Gard
Quarante-huit heures après le meurtre d’un fidèle musulman dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe, son assassin, un homme d’une vingtaine d’années « potentiellement extrêmement dangereux », est toujours recherché dimanche.
Des gendarmes bloquent l’accès à La Grand-Combe, dans le sud de la France, ce vendredi 25 avril. SYLVAIN THOMAS / AFP
A lire aussi
Décryptage
Meurtre islamophobe dans une mosquée du Gard : traque du suspect, rassemblement à Paris, réactions politiques… ce que l’on sait
Lire plus tard
Si « toutes les pistes » restent envisagées pour les enquêteurs, dont celle d’un crime « raciste et islamophobe », comme a insisté samedi le procureur d’Alès, Abdelkrim Grini, cette thèse a largement été adoptée par la classe politique et notamment par le Premier ministre François Bayrou, qui a dénoncé samedi sur X « une ignominie islamophobe ». Dans une vidéo filmée par le meurtrier lui-même, il est en effet entendu se féliciter de son acte, insultant « Allah » : « Je l’ai fait, (…) ton Allah de merde », répète-t-il ainsi à deux reprises.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, critiqué ce dimanche pour son absence de réaction par le président de SOS racisme Dominique Sopo, a finalement annoncé via son entourage sa venue dimanche après-midi dans le Gard, pour rencontrer les représentants locaux de la communauté musulmane et faire le point sur l’enquête avec le procureur. Il a annoncé une sécurité renforcée autour des mosquées en France.
« Le racisme et la haine en raison de la religion n’auront jamais leur place en France », a pour sa part assuré Emmanuel Macron, sur X : « La liberté de culte est intangible », a insisté le chef de l’Etat, en adressant « le soutien de la Nation » à la famille de la victime et « à nos compatriotes de confession musulmane ».
Voiture-bélier dans un festival à Vancouver : au moins 9 morts
Un automobiliste a foncé dans la foule avec sa voiture samedi soir à Vancouver, au Canada, lors d’un festival de la communauté philippine, faisant neuf morts et de nombreux blessés. Le Premier ministre canadien a évoqué une « attaque à la voiture bélier » même si la police a « pour l’instant » exclu un « acte terroriste ».
« A ce jour, nous pouvons confirmer que neuf personnes ont trouvé la mort après qu’un homme a foncé dans la foule hier soir lors du festival de Lapu-Lapu », a annoncé la police sur X. « La personne que nous avons en garde à vue a un historique important d’interactions, avec la police et des soignants, liées à la santé mentale », a déclaré Steve Rai, de la police de Vancouver, lors d’une conférence de presse, ajoutant que « les éléments de ce dossier ne nous mènent pas à penser qu’il s’agit d’un acte de terrorisme ».
A lire aussi
Un automobiliste fonce dans une foule à Vancouver, faisant au moins neuf morts : ce que l’on sait
Lire plus tard
« Nous sommes tous en deuil avec vous », a déclaré le Premier ministre canadien Mark Carney, dont le dernier jour de campagne est bousculé par le drame. Il devait justement faire campagne dans la région dimanche, à la veille d’élections législatives cruciales pour le pays.
Ce drame fait monter la tension à quelques heures d’un vote pour les législatives marqué par une campagne électorale électrique dominée par la question de la guerre économique avec les Etats-Unis de Donald Trump et ses menaces d’annexion. Le nouveau Premier ministre Mark Carney, qui se présente comme un rempart face au président américain, est donné favori par les sondages.