- La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyenn a présenté mercredi le plan de l’Union européenne pour financer l’Ukraine sur deux ans.
- Objectif : la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie.
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Ukraine-Russie : la perspective de négociations relancée ?
Minute par minuteAPPEL AU « RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL » EN MAIRE NOIRE15:17
La Turquie, la Roumanie et la Bulgarie, membres de l’Otan riverains de la mer Noire, ont appelé mercredi au « respect du droit international » après plusieurs attaques contre des cargos au large des côtes turques, a rapporté une source diplomatique turque.
L’Ukraine a revendiqué l’attaque vendredi et samedi par des drones navals de deux pétroliers de la « flotte fantôme » russe utilisés par Moscou pour contourner les sanctions occidentales. Kiev a nié en revanche mardi toute responsabilité dans l’attaque d’un troisième navire, un cargo battant pavillon russe en route vers la Géorgie.
CRAINTES DE LA BELGIQUE14:52
Ursula von der Leyen s’est efforcée d’apaiser les craintes de la Belgique, opposée à l’utilisation des avoirs russes pour financer un prêt à l’Ukraine puisque la grande majorité de ces avoirs en Europe sont centralisés au sein de la société de services financiers belge Euroclear. La Belgique redoute de devoir subir seule les répercussions en cas de problèmes.
« La Belgique a demandé un mécanisme solide et un partage des charges, et nous avons répondu en mettant cela en place, en veillant à ce qu’une garantie solide soit en place », a assuré la présidente de la Commission européenne.
90 MILLIARDS D’EUROS14:48
« Aujourd’hui, nous proposons de couvrir les deux tiers des besoins de financement de l’Ukraine pour les deux prochaines années. Cela représente 90 milliards d’euros », a indiqué devant la presse la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui a présenté aujourd’hui le plan de l’UE pour financer l’Ukraine sur deux ans.
Le dernier tiers devra être assuré par « les partenaires internationaux », comme la Grande-Bretagne, le Canada ou le Japon, a-t-elle ajouté. « Nous devons augmenter les coûts de la guerre pour l’agression de Poutine, et la proposition d’aujourd’hui nous donne les moyens de le faire », a-t-elle assuré. « Et puisque la pression est le seul langage auquel le Kremlin répond, nous pouvons également l’intensifier », a-t-elle encore affirmé.
La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l’unanimité des États membres, se heurte aux réticences de certains d’entre eux et à l’opposition radicale de la Hongrie. La Commission n’a pas caché qu’elle privilégiait dans ces conditions le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.
POURPARLERS14:36
Les succès rencontrés par l’armée russe ces dernières semaines sur le front « ont influencé » les pourparlers sur l’Ukraine, a affirmé mercredi le Kremlin.
« Les succès des dernières semaines de l’armée russe sur le champ de bataille ont influencé le déroulement et le caractère des négociations », a déclaré à des journalistes le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov.
OTAN14:31
Le Kremlin a indiqué mercredi que « la question clé » d’une participation de Kiev à l’Otan avait été évoquée la veille lors des discussions à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.
« C’est l’une des questions clé et elle a été discutée », a affirmé à la presse le conseiller diplomatique de la présidence russe, Iouri Ouchakov, sans fournir plus de détails. La Russie rejette catégoriquement une adhésion de l’Ukraine à l’Otan, qu’elle considère comme une menace à sa sécurité, tandis que Kiev demande à rejoindre l’Alliance en estimant que cette mesure serait sa principale garantie pour dissuader le Kremlin de l’attaquer à nouveau.
LA HONGRIE CONTESTE LE PLAN EUROPÉEN DE SORTIE DU GAZ RUSSE14:28
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a encore défié l’UE fin novembre en promettant de poursuivre les importations d’hydrocarbures russes lors d’une rencontre avec le président Vladimir Poutine au Kremlin.
Quand le plan européen de sortie du gaz russe sera définitivement adopté, la Hongrie saisira la justice européenne pour le contester et pour « défendre sa sécurité énergétique », a prévenu le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto ce mercredi.
« VERS UNE FORME DE CESSEZ-LE-FEU ET DE PAIX »14:18
Le président finlandais Alexander Stubb est sceptique quant à l’approbation par le Kremlin de la dernière version du plan négocié, mais estime que « nous nous dirigeons vers une forme de cessez-le-feu et de paix ».
DES PROCHAINES SEMAINES DÉTERMINANTES14:18
Le président finlandais Alexander Stubb n’a toutefois pas précisé ce qu’une paix injuste signifierait pour la Finlande, qui partage une frontière de 1.340 kilomètres avec la Russie ; frontière qu’elle a fermée en décembre 2023, conséquence d’une montée des tensions entre les deux pays après l’invasion de l’Ukraine.
Alexander Stubb, qui entretient des liens étroits avec les présidents américain et ukrainien, a déclaré que les prochaines semaines détermineraient si les efforts diplomatiques visant à mettre fin à la guerre porteraient leurs fruits.
Selon lui, Washington cherche à tirer un avantage économique d’une paix en Ukraine. « Nous sommes dans une situation où les États-Unis investissent dans divers accords dans leur médiation, tels que les réserves minérales en Ukraine. Et il se peut que la partie concernant les régions soit également liée d’une manière ou d’une autre au commerce », a-t-il déclaré.
UNE « PAIX JUSTE » PEU PROBABLE ?14:15
Tout accord visant à mettre fin aux combats en Ukraine a peu de chances de remplir les conditions nécessaires à une paix juste, a jugé le président de Finlande. Les pays européens oeuvrent actuellement pour préserver l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, a assuré Alexander Stubb dans un entretien à la chaîne de télévision finlandaise MTV3.
« Mais en réalité, la paix peut soit être bonne, soit mauvaise, soit une forme de compromis », a-t-il dit. « La réalité, c’est que nous, les Finlandais, devons aussi nous préparer pour le moment où la paix sera rétablie, et que toutes les conditions d’une paix juste dont nous avons tant parlé au cours des quatre dernières années ont peu de chances d’être réunies ».
PLAN POUR FINANCER L’UKRAINE14:08
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a présenté mercredi à Bruxelles le plan de l’UE pour financer l’Ukraine sur deux ans, et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie.
Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l’Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs gelés russes en Europe, dont l’essentiel se trouve en Belgique.
NÉGOCIATION14:00
La diplomatie allemande a jugé que la Russie ne cherchait pas une fin négociée de la guerre en Ukraine, au lendemain d’une rencontre entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.
« Nous saluons toutes les discussions visant à mettre fin à la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. Nous ne voyons simplement pas, pour l’instant, un basculement de la Russie en mode négociation », a indiqué le ministère allemand des Affaires étrangères sur X.
Wir begrüßen alle Gespräche, die geführt werden, um Russlands Angriffskrieg in der #Ukraine zu beenden. Wir sehen nur aktuell nicht, dass #Russland in einen Verhandlungsmodus wechselt. @AussenMinDE — Auswärtiges Amt (@AuswaertigesAmt) December 3, 2025
« NE NOUS VOILONS PAS LA FACE »13:01
Raphaël Glucksmann appelle les dirigeants européens à refuser d’être des « serpillères à tyrans et tycoons », après la rencontre mardi à Moscou entre le président russe Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff sur le plan de Washington pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine.
« Il est des moments qui définissent ce que vous êtes et ce que vous allez devenir. Pour l’Europe, c’est maintenant. Ou jamais », assène l’eurodéputé sur le réseau social X, exhortant à « ne pas se voiler la face ».
« Les États-Unis ont décidé de vendre l’Ukraine et la sécurité européenne à la Russie », assure le dirigeant du parti Place publique. « On peut repousser l’échéance de quelques semaines en ergotant sur leur plan de capitulation, mais ça ne changera pas le fond du problème », écrit-il.
Raphaël Glucksmann accuse « un promoteur immobilier corrompu (il décrit ainsi Steve Witkoff visé par des accusations de corruption, ndlr) chargé par son copain de golf orange (Donald Trump, ndlr) de négocier nos frontières et notre avenir, avec quelques contrats juteux au passage pour sa familles et ses potes ».
Ne nous voilons pas la face. pic.twitter.com/cwUxyfAFFe — Raphael Glucksmann (@rglucks1) December 3, 2025
RENCONTRE11:30
Après leur passage à Bruxelles, le négociateur de Kiev Rustem Umerov et chef d’état-major des armées ukrainien Andrii Hnatov « entameront les préparatifs de leur rencontre avec les émissaires du président Trump aux États-Unis », a déclaré Volodymyr Zelensky sur X.
POURPARLERS11:20
Le négociateur de Kiev, Rustem Umerov, va s’entretenir à Bruxelles avec les Européens, a annoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
« Les représentants ukrainiens informeront leurs homologues européens des informations recueillies suite aux contacts d’hier entre les Américains et Moscou, et ils aborderont également la composante européenne de l’architecture de sécurité nécessaire », a-t-il précisé sur X.
Rustem Umerov reported on preparations for today’s meetings in Brussels with the national security advisors to European leaders. The Secretary of the National Security and Defense Council of Ukraine will be joined at these meetings by Chief of the General Staff Andrii Hnatov.… — Volodymyr Zelenskyy / Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) December 3, 2025
« POUTINE DEVRAIT CESSER LES FANFARONNADES »11:11
« Les pourparlers de paix sont en cours, c’est une bonne chose, mais en même temps, nous devons nous assurer que, pendant qu’ils se déroulent, et sans savoir quand ils prendront fin, l’Ukraine soit dans la position la plus forte possible pour continuer le combat », a affirmé mercredi le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, alors que débute une réunion à Bruxelles.
« Le président Poutine devrait cesser les fanfaronnades et les effusions de sang et être prêt à venir à la table des négociations pour soutenir une paix juste et durable pour l’Ukraine », a jugé la cheffe de la diplomatie britannique Yvette Cooper. Alors que Vladimir Poutine a affirmé mardi que son pays était prêt à une guerre contre l’Europe si celle-ci décidait de la déclencher, la cheffe de la diplomatie lettone Baiba Braze a indiqué qu’il ne fallait « pas écouter la propagande » du Kremlin.
Les Russes « ne sont absolument pas intéressés ni par un cessez-le-feu, ni par un accord de paix », a souligné à son arrivée à Bruxelles le ministre lituanien des Affaires étrangères Kestutis Budrys, appelant les Alliés de l’Otan à soutenir l’Ukraine.
AIDE MILITAIRE11:08
Plusieurs pays de l’Otan ont annoncé mercredi plus d’un milliard d’aide militaire supplémentaire à l’Ukraine, et appelé Moscou à cesser ses menaces ainsi qu’à ouvrir des négociations sérieuses avec Kiev. Les ministres des Affaires étrangères de l’Otan ont débuté une réunion à Bruxelles au lendemain de nouveaux pourparlers entre la Russie et les États-Unis à Moscou, mais en l’absence du chef de la diplomatie américaine Marco Rubio.
Plusieurs États, dont la Norvège, la Pologne et l’Allemagne, ont annoncé qu’ils allaient acquérir pour environ un milliard d’euros d’armes américaines au profit de l’Ukraine. Ces achats se feront dans le cadre du programme Purl, visant à équiper l’Ukraine en armement américain, financé par les pays européens, qui a déjà permis de lever quelque quatre milliards d’euros.
Le Canada a également promis 200 millions d’euros, et les Pays-Bas ont annoncé lundi s’engager à hauteur de 250 millions d’euros. La France, qui ne participe pas à ce programme, est sous pression de la part de ses partenaires, dont l’Allemagne ou les Pays-Bas, pour contribuer davantage au soutien militaire de l’Ukraine.
DISCUSSIONS RUSSO-AMÉRICAINES10:49
Le Kremlin a affirmé mercredi être prêt à rencontrer « autant que nécessaire » des responsables américains pour trouver une issue au conflit en Ukraine, après la réunion à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.
« Nous apprécions la volonté politique du président Trump de continuer à chercher des solutions (…). Nous sommes tous prêts à nous rencontrer autant que nécessaire pour parvenir à un règlement pacifique », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son point presse quotidien auquel participait l’AFP.
PERTE DE PUISSANCE10:48
L’accord entre Européens actant la fin des importations de gaz russe à l’automne 2027 signifie que l’Union européenne « se condamne » à « accélérer » sa perte de puissance, a estimé mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« L’Europe se condamne à des sources d’énergie plus coûteuses, ce qui inévitablement ne fera qu’accélérer le processus de perte » de puissance de l’Union européenne, a-t-il déclaré lors de son point presse quotidien auquel participait l’AFP.
INQUIÉTUDES DE LA BELGIQUE09:41
Le gouvernement belge s’est toujours opposé à l’utilisation des avoirs russes pour financer un prêt à l’Ukraine, proposition formulée par la Commission européenne. Il craint que la Belgique, où la grande majorité des avoirs russes en Europe sont centralisés au sein de la société de services financiers Euroclear, ne subisse seule les répercussions en cas de problèmes.
« Le texte que la Commission présentera aujourd’hui ne répond pas à nos inquiétudes de manière satisfaisante. Ce n’est pas acceptable d’utiliser l’argent (les avoirs russes, NDLR) et de nous laisser seuls assumer les risques », a souligné le chef de la diplomatie belge Maxime Prévot.
Si les autres États de l’UE persistaient à vouloir mettre en oeuvre un tel montage financier, « nous demandons que les risques encourus par la Belgique soient entièrement couverts », a-t-il insisté, disant vouloir « simplement éviter des conséquences potentiellement désastreuses pour un pays membre à qui on demande de faire preuve de solidarité, sans qu’on lui offre la même solidarité ».
« NOUVELLE ÈRE »09:13
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen salue une « nouvelle ère » d’indépendance énergétique vis-à-vis de Moscou après l’accord conclu pour interdire les importations de gaz russe dans l’UE.
« C’est l’aube d’une nouvelle ère, celle de l’indépendance énergétique totale de l’Europe vis-à-vis de la Russie », a-t-elle déclaré devant la presse.
AVOIRS RUSSES09:09
La proposition de la Commission européenne, qui veut utiliser les avoirs russes pour financer un prêt à l’Ukraine, « ne répond pas aux inquiétudes » de la Belgique et reste « la pire des options », a affirmé mercredi le chef de la diplomatie belge Maxime Prévot.
« Nous avons un sentiment de frustration de ne pas avoir été écoutés », a déclaré le ministre des Affaires étrangères à son arrivée à une réunion de l’Otan. La Commission européenne doit préciser mercredi comment elle entend financer un prêt de réparation de 140 milliards d’euros à Kiev, en s’appuyant sur les avoirs de l’Etat russe gelés en Europe.
« UN VÉRITABLE SOUTIEN À L’UKRAINE »08:49
La présidente du Parlement européen Roberta Metsola s’est réjouie sur X de l’accord conclu pour interdire les importations de gaz russe dans l’UE. « Cette décision porte atteinte au cœur même du système de financement de la guerre russe et renforce la sécurité énergétique à long terme de l’Europe », a-t-elle assuré, avant d’ajouter : « Voilà comment nous préservons l’avenir énergétique de l’Europe. Voilà à quoi ressemble un véritable soutien à l’Ukraine. »
A landmark moment for Europe. We have sealed a deal to ban imports of Russian gas to the EU. A proposal launched by @Europarl_EN and now delivered together with @EUCouncil . This decision strikes at the heart of Russia’s war-financing machine and it boosts Europe’s long-term… pic.twitter.com/c5BCKT43k6 — Roberta Metsola (@EP_President) December 3, 2025
CONTRATS07:56
Un accord a été trouvé entre eurodéputés et États européens pour interdire toutes les importations de gaz russe dans l’Union européenne à l’automne 2027. Les entreprises européennes pourront invoquer un cas de « force majeure » afin de justifier légalement les ruptures contractuelles, en mentionnant l’interdiction d’importation décidée par l’UE.
International[Vidéo]Publié aujourd’hui à 7h51EMMANUEL MACRON EN CHINE07:27
Emmanuel Macron entame aujourd’hui sa quatrième visite d’État en Chine afin de défendre les intérêts français et européens, de l’Ukraine aux échanges commerciaux, sur fond de contentieux croissants avec Pékin.
Sujet prioritaire, la guerre en Ukraine et par ricochet la sécurité du Vieux continent, alors que les discussions s’intensifient pour tenter de mettre fin aux hostilités. Le président de la République va appeler une nouvelle fois Xi Jinping à « peser » sur la Russie, partenaire stratégique de la Chine, pour la « convaincre » d’accepter un cessez-le-feu.
Si elle appelle régulièrement à des pourparlers de paix, la Chine n’a toutefois jamais condamné Moscou pour l’invasion de l’Ukraine et revendique une neutralité dans ce dossier. Elle est aussi accusée par les Occidentaux de soutenir l’effort de guerre de la Russie en lui livrant notamment des composants pour son industrie de défense.
INTERDICTION DU GAZ RUSSE07:23
Pour les gazoducs, l’interdiction des contrats de long terme avec la Russie, les plus sensibles car ils courent parfois sur des dizaines d’années, entrera en vigueur le 30 septembre 2027, sous réserve que les stocks soient suffisants et s’appliquera au plus tard le 1er novembre 2027, ont précisé eurodéputés et États européens dans la nuit de mardi à mercredi.
Pour le gaz naturel liquéfié, le GNL, l’interdiction des contrats longs s’appliquera dès le 1er janvier 2027, conformément aux annonces de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour sanctionner la Russie. Pour les contrats courts, l’interdiction s’appliquera à partir du 25 avril 2026 pour le gaz naturel liquéfié et du 17 juin 2026 pour le gaz acheminé par gazoduc.
Ce calendrier devra être approuvé une dernière fois par les États membres et le Parlement, mais cet accord ouvre la voie à un vote sans suspense. La part du gaz russe dans les importations de gaz de l’Union européenne est passée de 45% en 2021 à 19% en 2024.
GAZ RUSSE06:49
Un accord a été trouvé entre eurodéputés et États européens pour interdire toutes les importations de gaz russe dans l’UE à l’automne 2027, ont-ils indiqué dans la nuit de mardi à mercredi.
C’est un compromis entre le Parlement européen, qui souhaitait une interdiction plus rapide, et les États membres qui voulaient prendre un peu plus de temps. L’interdiction des contrats de long terme s’appliquera le 1er novembre 2027 au plus tard.
« QUELQUES PROGRÈS », SELON RUBIO06:22
Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a fait état de « quelques progrès » dans les négociations avec la Russie pour tenter de trouver un accord mettant fin à la guerre en Ukraine, lors d’un entretien diffusé mardi.
« Et donc, ce que nous avons essayé de faire, et je pense que nous avons fait quelques progrès, est de déterminer ce qui pourrait convenir aux Ukrainiens et leur donner des garanties de sécurité pour l’avenir », a déclaré M. Rubio sur la chaîne Fox News.
« AUCUN COMPROMIS » TROUVÉ06:20
Aucun « compromis » sur les territoires occupés par la Russie en Ukraine n’a été trouvé à l’issue de la rencontre entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff, jugée toutefois « utile », a annoncé le conseiller diplomatique du Kremlin.
« Aucune solution de compromis (sur les territoires) n’a encore été choisie, mais certaines propositions américaines peuvent être discutées », a indiqué Iouri Ouchakov à des journalistes, dont l’AFP. Selon lui, la discussion a été « utile » et « constructive », mais il « reste encore beaucoup de travail » pour parvenir à un accord.
06:19
Bonjour et bienvenue dans ce live, nous allon suivre ensemble les dernières actualités sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine aujourd’hui, au lendemain d’une rencontre à Moscou entre Vladimir Poutine et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner.
Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff se sont rencontrés mardi soir à Moscou pendant 5h pour des pourparlers sur le plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, peu après des propos menaçants du président russe à l’encontre des Européens.
Après cet entretien avec les Russes à Moscou, Steve Witkoff et Jared Kushner pourraient rencontrer ce mercredi en Europe une délégation de Kiev, selon une source ukrainienne à l’AFP.
Aucun « compromis » sur les territoires occupés par la Russie en Ukraine n’a été trouvé à l’issue de la rencontre jugée « utile » entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff, a annoncé le conseiller diplomatique du Kremlin. « Aucune solution de compromis (sur les territoires) n’a encore été choisie, mais certaines propositions américaines peuvent être discutées », a indiqué Iouri Ouchakov à des journalistes, dont l’AFP.
Selon lui, la discussion, qui a duré environ cinq heures, a été « utile » et « constructive » et les contacts entre Moscou et Washington vont se poursuivre, mais il « reste encore beaucoup de travail » pour parvenir à un accord. « Nous avons pu nous mettre d’accord sur certains points (…), d’autres ont suscité des critiques, mais l’essentiel est qu’une discussion constructive ait eu lieu et que les parties aient déclaré leur volonté de poursuivre leurs efforts », a poursuivi M. Ouchakov. Il a précisé que les discussions n’avaient pas porté sur des « formulations concrètes » d’un accord mais sur « le fond » et que plusieurs documents présentés à Moscou avaient été abordés, sans vouloir les détailler.
Ouchakov a également affirmé que Vladimir Poutine (nouvelle fenêtre) avait critiqué lors de cette rencontre les « actions destructrices » des Européens concernant ces négociations. Le président russe a tenu juste avant la rencontre des déclarations martiales. « Nous n’avons pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a lancé M. Poutine aux journalistes, en marge d’un forum économique. Il a accusé les Européens de vouloir « empêcher » les efforts américains visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. « Ils n’ont pas de programme de paix, ils sont du côté de la guerre », a-t-il ajouté.
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Des propos qui tranchent avec ceux du chef de l’Otan, Mark Rutte, qui s’est dit peu avant convaincu que les efforts américains en Ukraine « finiront par rétablir la paix en Europe ». La veille, Washington s’est déclaré « très optimiste » sur son plan présenté il y a deux semaines. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky (nouvelle fenêtre), sous forte pression politique et diplomatique, a accusé la Russie d’utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d’affaiblir les sanctions » visant Moscou. Il a appelé à la fin de la guerre et pas « seulement à une pause » dans les combats, lors d’un déplacement en Irlande.
La rédaction de TF1info
[Vidéo]Publié aujourd’hui à 7h51EMMANUEL MACRON EN CHINE07:27