DÉCRYPTAGE – Deux options sont aujourd’hui sur la table pour renflouer les caisses.
Il y a une semaine, l’UE s’est retrouvée prise de court en découvrant que l’entourage de Trump souhaitait mettre la main sur les avoirs russes gelés en Europe, en échange d’une paix en Ukraine. Ce « magot », estimé à plus de 210 milliards d’euros, est vu par les Européens comme une ressource inespérée pour continuer de financer le soutien à l’Ukraine et à sa reconstruction, qu’ils assument désormais seuls depuis le retrait des États-Unis. L’urgence est double, les caisses ukrainiennes se vidant, et Washington convoitant ces milliards pour réaliser ses propres investissements en Ukraine.
Les Européens buttent depuis plusieurs mois sur la façon d’utiliser ces revenus générés par les actifs russes gelés en Europe. L’Ukraine, elle, risque de se retrouver à court de liquidités dès février. Selon des calculs du FMI, Kiev aurait besoin de 135,7 milliards d’euros pour les deux années à venir, à la fois pour assurer son budget civil et ses dépenses militaires.
«Fournir les moyens de se défendre»
Deux options sont aujourd’hui sur…
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