Pas de Noël sans repas de fête.
Qu’il se déroule chez les parents, les grands-parents ou la
belle-famille, la question est la suivante : quels petits plats
mettre dans les grands cette année ? Huîtres, saumon fumé, dinde,
chapon, bûche… Les mêmes stars sont attendues pour ce
réveillon.
Cette année, les produits traditionnels de fête
seront bien de la tablée, mais leur arrivée n’aura pas été sans
mal. En effet, leur coût, d’ordinaire déjà peu négligeable, a
tendance à flamber à l’approche des fêtes. En moyenne, les Français
comptent dépenser 116,24 euros pour le repas de
Noël, d’après une enquête menée par Odoxa pour HelloFresh en
novembre 2024. Le budget consacré au
repas de Noël varie évidemment en fonction des moyens des
foyers. Les Français dont les revenus mensuels dépassent 3 500
euros dépenseront en moyenne près de 160 euros pour leur repas de
Noël. En revanche, ceux qui gagnent moins de 1 500 euros y
consacreront en moyenne deux fois moins, environ 78 euros.
Un tiers des ventes annuelles de saumon fumé pendant les
fêtes
D’après une récente étude Nielsen IQ, les deux
réveillons représentent près d’un tiers des ventes
annuelles de saumon fumé (30 %), incontournable des
entrées de fête. Parce que souvent considéré comme sain et délicat,
nombreux sont ceux à sauter dessus d’entrée, sachant ce que la
suite du gueuleton leur réserve. Cependant, gare à ne pas enchaîner
les (mauvaises) tranches, car tous les saumons fumés ne se valent
pas.
Comme l’a rappelé pour Yahoo le
médecin-nutritionniste Arnaud Cocaul, le salage
est un critère essentiel pour évaluer la qualité d’un saumon fumé.
Pour faire simple, un salage au sel sec garantit une meilleure
texture et préserve les qualités nutritionnelles du produit.

©
Shutterstock
Le
saumon est à la fête
Surveiller la teneur en sel du saumon fumé
À l’inverse, un saumon « avec de la saumure » ne
garantit pas une bonne qualité du produit. En effet, le poisson est
injecté d’une solution saline, un procédé qui fait gonfler la chair
avec de l’eau. Résultat : vous payez en fait pour un saumon saturé
d’eau qui n’apporte rien de plus sur le plan nutritionnel. Aussi,
il est essentiel de vérifier, avant l’achat, que la mention
« salage au sel sec » est bien présente sur
l’emballage.
Du reste, vérifiez la teneur en sel du saumon fumé,
car de nombreux produits sont beaucoup trop salés. La tension
artérielle de ceux qui doivent y être attentifs étant en jeu, notez
bien qu’un saumon fumé ne doit pas dépasser 2,5 à 3 g de
sel pour 100 g.
Les quatre pires saumons fumés vendus
en supermarché
Le docteur Arnaud Cocaul a également tenu à alerter
les consommateurs sur les dangers des hydrocarbures aromatiques
polycycliques, des substances toxiques et potentiellement
cancérigènes qui apparaissent lors de la fumaison du saumon. La
meilleure des options : le saumon fumé naturellement au bois de
hêtre ou de chêne. Côté références à éviter, le
spécialiste en cite trois : le saumon Monoprix Cinq Baies, le
saumon fumé de la marque Repère de chez Leclerc et le saumon fumé
de Casino.
Par ailleurs, ces saumons « qui peuvent mettre en
péril votre santé » peuvent être remplacés par un autre poisson
sur le joli plateau de présentation : la truite fumée. Riche en
bon cholestérol, la truite est souvent, et cela devrait en
convaincre plus d’un de craquer pour elle, 100 %
française.
