La journaliste et écrivaine
Elisabeth Quin
a livré un constat très sombre sur l’évolution
de sa maladie. Elle a notamment expliqué que son glaucome a
« gagné du terrain »
en particulier sur son œil gauche. Son
quotidien s’en trouve de plus en plus compliqué.

Malgré des traitements lourds et un suivi régulier, elle sait
qu’elle doit vivre avec la perspective d’une perte de
vision progressive
, ce qui nourrit autant ses angoisses
que sa détermination.​

Une maladie qui progresse

Elisabeth Quin a été diagnostiquée il y a plusieurs années

d’un double glaucome.
Il s »agit d’une atteinte chronique des
yeux qui détruit progressivement le nerf optique. Depuis, la
journaliste voit sa vue se dégrader au fil du temps. Elle a
expliqué que son œil gauche est désormais plus abîmé
qu’auparavant.
En effet, la maladie y a clairement avancé,
même si les soins spécialisés reçus à l’hôpital permettent de
stabiliser partiellement la situation.​

Cette pathologie s’inscrit dans la durée et impose un
traitement au long cours
, notamment des collyres. Elle
nécessite parfois des interventions, avec des effets secondaires
physiques et psychologiques lourds à supporter. La journaliste
souligne que le glaucome est souvent silencieux et découvert trop
tard. Cela la pousse à sensibiliser le public à l’importance du
dépistage régulier, surtout en cas d’antécédents familiaux.​

Un quotidien réorganisé mais
combatif

Face à
cette menace de cécité,
Elisabeth Quin a dû adapter en
profondeur sa vie personnelle et professionnelle. Elle n’a
toutefois pas renoncé à son métier. Sur les
plateaux de télévision, l’éclairage et le matériel ont été aménagés
: prompteur agrandi, caractères plus gros, lumière moins agressive,
afin qu’elle puisse continuer à présenter son émission malgré sa
déficience visuelle.​

Dans ses prises de parole publiques et ses écrits, elle
transforme cette épreuve en engagement, en parlant
ouvertement de ses peurs, de la douleur et des limites que lui
impose la maladie, mais aussi de la force qu’elle puise dans ce
combat. Son témoignage, à la fois lucide et alarmant, met en
lumière la réalité d’une maladie qui gagne du terrain, tout en
offrant un message de vigilance et de résilience aux personnes
concernées par les troubles de la vision.