“La Russie et l’Inde maintiennent le niveau” : c’est ainsi que Kommersant titrait un article publié mi-novembre, dans lequel le quotidien rapportait la préparation du déplacement de Vladimir Poutine à New Delhi, “malgré la pression des États-Unis”, les 4 et 5 décembre. Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, s’était alors entretenu à Moscou avec son homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar, à l’occasion d’une rencontre des chefs de gouvernement des pays de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

Le journal évoque les turbulences auxquelles la relation bilatérale a été confrontée ces dernières années : “La pression croissante exercée sur Moscou et les tentatives occidentales d’entraîner New Delhi dans une coalition contre la Russie ne pouvaient qu’avoir un impact sur le partenariat russo-indien.” Kommersant écrit que “la visite du président Poutine en Inde, sa première depuis le début du conflit ukrainien, revêtira une importance symbolique considérable compte tenu de la volonté du président Trump de contraindre l’Inde à se sevrer du pétrole russe”.

Kommersant rappelle qu’en août le président américain a imposé des droits de douane supplémentaires de 25 % sur les importations de pétrole et de produits pétroliers russes en Inde et que, fin octobre, le