Par

Hervé Pavageau

Publié le

4 déc. 2025 à 7h05

L’événement a fait salle comble. Un an après l’exposition « Élégance animale », qui a attiré entre 150 000 et 200 000 visiteurs, dont 40 000 personnes au musée éphémère du Moulin Gautron à Vertou, une soirée, organisée en partenariat avec WWF, a été consacrée à Michel Bassompierre, au cinéma Pôle Sud de Basse-Goulaine, en novembre dernier.

Documentaire de France Télévision

En avant-première, le documentaire de 52 minutes de France Télévision, consacré au sculpteur animalier à la renommée internationale, a été projeté devant 450 personnes.

Pendant un an et demi, les équipes de tournage ont suivi la création du gorille monumental « Le Majestueux » :

De l’intimité de la création dans l’atelier du sculpteur animalier jusqu’à son installation sur Park Avenue à New York, métropole monde qui accueille des œuvres monumentales pendant un an.

Karène Bassompierre, en charge de la communication de l’artiste.

Intitulé « Bassompierre, l’esprit animal », le film de Fabienne Rio, accessible en ligne sur la plateforme France TV, montre les différentes étapes artistiques du sculpteur mondialement connu qui a failli tout arrêter il y a dix ans.

Et la ruche qui s’anime aujourd’hui autour de l’artiste installé près de Nantes. Celle de son équipe composée de dix personnes qui valorise aujourd’hui tout le travail de Michel Bassompierre au gré d’événements et d’expositions.

Le film qui montre l’univers créatif du sculpteur met aussi en lumière l’aventure humaine qui gravite autour de l’artiste.

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C’est un film touchant car il met en avant l’amour et l’énergie d’une équipe qui le porte au quotidien. Et qui lui laisse le temps de ne rien faire d’autre que de créer.

Karène Bassompierre.

Un recrutement effectué

Un environnement qui permet à celui, qui aime se définir comme « le dernier ours du marais de Goulaine », de passer le plus clair de son temps dans son atelier, le lieu « où il veut être et se sent bien ».

Car entre les galeries, les conférences, les soirées événements comme celles de Basse-Goulaine durant laquelle le sculpteur animalier a créé une œuvre en direct, les dates et les projets s’enchaînent pour Michel Bassompierre et son équipe.

Michel Bassompierre oeuvres ours
Deux œuvres de l’artiste sont exposées devant l’entrée du cinéma Pôle Sud à Basse-Goulaine, jusqu’à début janvier. ©Bassompierre

Le rendez-vous immédiat est une grande exposition à Crans-Montana.

La ville, nichée au cœur des Alpes suisses, accueille actuellement sept œuvres monumentales du sculpteur.

L’esquisse la plus importante, c’est la création d’un musée du vivant de l’artiste.

Toute l’équipe est mobilisée sur ce dossier.

Une femme, qui sera en charge de la direction de l’établissement, vient même d’être recrutée.

« Des touches » pour le lieu

L’objectif de ce musée, que devrait porter une association, est d’accueillir des œuvres de Michel Bassompierre mais aussi de s’ouvrir à d’autres artistes. Un volet pédagogique montrant les différentes étapes de création du sculpteur animalier est aussi prévu. Où ce musée s’installera-t-il ? Pour l’heure, pas de réponse.

On a des touches, des contacts. Nous ne souhaitons pas nous installer dans un lieu privé, mais plutôt nouer un partenariat avec une collectivité du Vignoble nantais ou plus largement de la région nantaise.

Karène Bassompierre

L’équipe veut aller vite. L’objectif est d’ouvrir le musée « fin 2026 ou début 2027 ».

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