La première pierre de la cité de l’alimentation de Montpellier a été posée ce mercredi 3 décembre, tout près du MIN. Ce nouvel ensemble va remplacer la cuisine centrale de la ville, qui fournit 13.000 repas chaque jour aux écoliers. Le nouvel espace doit entrer en service pour la rentrée 2028.
Il faut beaucoup d’imagination pour deviner à quoi va ressembler la future cité de l’alimentation de Montpellier. Près du MIN de la ville, il n’y a pour l’instant qu’une vaste friche. Alors que la première pierre a été posée ce mercredi 3 décembre, les travaux débutent pour une mise en service à la rentrée 2028.
Plus de volume et plus de qualité
La cité de l’alimentation va remplacer l’actuelle cuisine centrale de Montpellier, qui fournit 13.000 repas chaque jour aux écoliers. C’est désormais loin d’être suffisant, comme l’explique le maire de Montpellier Michaël Delafosse : « La cuisine centrale est obsolète pour les conditions de travail. Elle est insuffisante pour garantir l’alimentation de tous les enfants de Montpellier. Initiée par Georges Frêche, elle est largement amortie. » La future cité de l’alimentation pourra fournir 16.000 repas quotidiens aux écoliers. Une hausse du volume, mais aussi de la qualité.
« La cuisine centrale a plus de 40 ans, elle a été construite à un moment où on ne se préoccupait pas de faire des repas de qualité, c’était très industriel, explique Marie Massart, adjointe au maire déléguée à la politique alimentaire et à l’agriculture urbaine. Là, nous voulons redonner une place beaucoup plus importante à la cuisine traditionnelle, même sur des volumes importants. Priorité est mise sur des produits bios, locaux et sous signe de qualité. » Une utilisation croissante de produits issus du marché de la gare, situé à seulement quelques mètres, est aussi envisagée.
Un parcours éducatif
En plus de ça, tout un volet pédagogique sera développé sur place. Enseignants et élèves pourront visiter des cuisines de la cité, découvrir comment les repas sont préparés, et suivre des ateliers autour de l’alimentation dans un amphithéâtre construit pour l’occasion. Essentiel, pour Michaël Delafosse : « Éduquer sur l’alimentation, c’est éduquer celui qui sera consommateur demain. Cela peut éviter qu’il achète des produits étrangers qui ne sont pas de saison, et l’inciter à consommer local. »
500 m² d’espaces végétalisés seront également construits, avec des espaces éducatifs autour des déchets, du compostage et de l’importance de la biodiversité.
La cité de l’alimentation doit être livrée en septembre 2027 pour une mise en service en septembre 2028. Coût total du projet : 60 millions d’euros. La cité est entièrement financée par la Ville de Montpellier.