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Après les graves incidents survenus devant le camp d’entraînement de l’OGC Nice dimanche 30 novembre, les joueurs prennent enfin la parole. Ils affirment avoir subi des violences physiques par leurs supporters et dénoncent des déformations des faits.

Alors que les joueurs de l’OGC Nice rentraient de leur déplacement à Lorient dimanche dernier, après une défaite 3-1, plusieurs supporters du club les attendaient devant leur camp d’entraînement.

La situation a dégénéré lorsque les Niçois sont sortis du bus. Crachats, coups de poing… Les supporters ont fait preuve de violence à leur égard selon plusieurs sources. Jeremie Boga et Terem Moffi sont même placés en ITT pendant plusieurs jours. Ils ont, comme leur club, porté plainte contre X.

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Pourtant, les supporters affirment ne pas avoir frappé les joueurs et un rapport de police ne relève pas non plus des faits de violence, de dégât, de blessés et d’interpellés, mais plutôt une atmosphère très hostile.

Une version que Franck Haise, le coach niçois, a démentie hier dans un entretien accordé à L’Équipe. « Il y a des joueurs qui se sont fait taper. Le directeur sportif s’est fait taper, cracher dessus, qu’on ne me dise pas que ça ne s’est pas passé », a déclaré l’entraîneur.

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Les joueurs prennent la parole

Peu après ces déclarations, les joueurs de l’OGC Nice se sont eux aussi exprimés publiquement en début de soirée, par le biais d’un communiqué.

Ils expliquent vouloir « rétablir la vérité et dénoncer les tentatives de minimisation ou de déformation des faits par certaines personnes et organismes n’ayant pas assisté à la scène et ne disposant d’aucune preuve ni image fiable. »

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À travers ce texte ils confirment, comme leur entraîneur, que certains joueurs et leur directeur sportif ont été agressés.

« Florian Maurice, Terem Moffi, Jérémie Boga et Jonathan Clauss ont notamment été pris à partie dans des conditions inacceptables. Deux d’entre eux souffrent encore aujourd’hui de séquelles physiques et psychologiques, les empêchant de reprendre sereinement la compétition », détaillent-ils.

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Les joueurs pointent également du doigt « les défaillances constatées dans l’organisation et la gestion du dispositif de sécurité. Les mesures mises en place étaient largement insuffisantes pour garantir la sécurité des joueurs, du staff et de l’ensemble des acteurs de la rencontre. »

Le parquet de Nice a, de son côté, ouvert une enquête sur l’affaire le mardi 2 décembre.