Figure incontournable des médias français,
Antoine de Caunes
partage aujourd’hui sa vie entre ses nombreux projets et deux lieux
qui lui ressemblent : Paris, où il travaille, et
Trouville-sur-Mer,
où il se ressource. C’est sur la Côte Fleurie, dans une splendide
maison normande du XIXᵉ siècle achetée dans les années 90, que
l’animateur trouve son équilibre aux côtés de son épouse
Daphné Roulier. Un
refuge chargé de souvenirs, baigné de lumière et profondément lié à
son histoire personnelle. Entre patrimoine, inspiration et
engagement local, le comédien y cultive une vie à la fois simple,
créative et profondément attachée à la région.
Antoine de Caunes, une figure des médias attachée à ses
racines
Certaines trajectoires professionnelles semblent écrites avant
même de commencer. Celle
d’Antoine de Caunes fait partie de ces parcours qui fascinent :
fils du journaliste Georges de Caunes et de la
pionnière de télévision Jacqueline Joubert, il grandit dans un
univers où la création, la curiosité et le spectacle sont
omniprésents. À 70 ans, l’ex-animateur du Grand Journal
s’est imposé comme l’une des personnalités les plus polyvalentes du
paysage audiovisuel français. Présentateur, comédien, réalisateur,
doubleur… Il a multiplié les rôles avec un appétit intact.
S’il est aujourd’hui associé à son statut de maître de
cérémonie historique des César, Antoine de Caunes n’a
pourtant pas débuté à l’écran. Très jeune, il fréquente les
rédactions et fait ses armes dans la presse écrite, notamment au
sein de Science & Vie ou des Nouvelles
Littéraires. Une formation organique, presque instinctive, qui
façonnera sa manière d’observer et de raconter le monde.
Antoine de Caunes : Trouville, son refuge depuis l’enfance
S’il navigue entre projets
télé, presse et cinéma, c’est en
Normandie qu’Antoine de Caunes ancre son équilibre. Loin du
rythme parisien, il a choisi de se ressourcer à Trouville-sur-Mer, sur la Côte
Fleurie, où il possède une sublime maison du XIXᵉ siècle en
briques roses,
achetée dans les années 1990. Située sur la route de Honfleur,
cette demeure chargée d’histoire est son havre, celui qu’il partage
avec son épouse, la journaliste Daphné Roulier.
Trouville
n »est pas un simple point de chute : c’est un lieu fondateur de son
imaginaire. Il y retourne depuis l’âge de trois ans, toujours dans
la
même maison familiale. La lumière de la baie de Seine, la plage
à l’automne, la sensation que le temps s’arrête… Ce sont des
émotions qu’il décrit avec une grande tendresse. « C’est un endroit
unique. Chaque fois que j’y marche en fin d’après-midi, j’ai
l’impression que le temps s’abolit », confiait-il un jour. Cette
connexion intime à la ville s’est aussi traduite par un engagement
réel. Après l’incendie qui avait ravagé la poissonnerie de
Trouville en 2006, Antoine de Caunes avait organisé une
vente aux enchères
solidaire permettant de récolter plus de
30 000 euros
pour soutenir les salariés. Une manière d’aider une
ville qui, pour lui, représente bien plus qu’un
lieu de vacances.
Antoine de Caunes : son appartement à Paris
Si son cœur est à Trouville,
Antoine de Caunes vit et travaille aussi à Paris.
Il y possède plusieurs biens, dont un
appartement étonnant qu’il a ouvert aux journalistes du podcast
de M Le Monde. Situé
entre l’Opéra et les
Tuileries, dans un petit immeuble coincé entre deux
boutiques, ce cinquième étage sans ascenseur n’est pas son logement
principal, mais un lieu entièrement dédié à la réflexion et au
travail. « Nous sommes dans mon bureau, un grand bureau. J’ai
besoin d’espace, même si je travaille souvent seul »,
explique-t-il.
L’appartement, tout en
longueur et traversant, s’ouvre d’un côté sur une cour, de l’autre
sur la rue
Saint-Roch et son église au charme presque romain. La
grande horloge bleue visible depuis les fenêtres apporte une
atmosphère presque cinématographique.