AA / Istanbul / Seyma Erkul Dayanc
Paris a été classée 5ᵉ ville la plus sale au monde parmi les destinations touristiques, selon une étude publiée fin novembre par Radical Storage, rapportent des médias locaux. L’analyse se base sur plus de 70 000 avis publiés sur Google Maps, la plateforme d’avis en ligne du moteur de recherche américain, contenant des mentions liées à la « propreté » ou à la « saleté ».
Selon Paris Secret, site web français spécialisé dans l’actualité et le tourisme à Paris, environ une centaine de villes ont été incluses dans cette étude.
La capitale française figure derrière Budapest, Rome, Las Vegas et Florence, indiquent les médias locaux.
La publication de ces résultats a suscité des réactions chez les éboueurs parisiens. Ludovic Franceschet, éboueur à Paris, a déclaré mercredi à LCI, chaîne de télévision française d’information continue, que la ville n’était pas une décharge et que ce sont les comportements inciviques de certains qui posent problème, impactant directement le travail des éboueurs.
Pour certains élus locaux, ces données pourraient alimenter les débats en vue des élections municipales de mars 2026. Jean-Pierre Lecoq, maire LR du 6ᵉ arrondissement, estime que « la municipalité parisienne ne consacre pas assez d’argent à la propreté de nos rues et de nos trottoirs ».
Une position partagée par d’autres élus d’opposition. Philippe Goujon, maire LR du 15ᵉ arrondissement, souligne que « c’est l’hygiène, c’est la santé publique, c’est l’image de la ville, surtout Paris qui est la première destination touristique du monde ».
Selon Paris Secret, 28,2 % des avis analysés pour Paris font référence à la saleté, et certains quartiers touristiques comme Opéra ou la rue de Rivoli figurent régulièrement dans les commentaires.