Au soir du jugement prononcé au palais de justice de Lyon, le Comité défaite a réuni sur les marches de l’hôtel de ville de Saint-Étienne quelques centaines de convives afin de célébrer le pot de départ de Gaël Perdriau au terme de trois ans d’investigations qui auront bouleversé à jamais l’histoire de la ville de Saint-Étienne. Dans les rangs, on a entendu à plusieurs reprises le refrain scandé depuis le début de l’affaire par les opposants du désormais ancien maire de la ville-préfecture de la Loire : « Perdriau à La Talau ».

Pour autant, celui qui a transmis sa démission à la préfète de la Loire dès la soirée de mardi peut-il réellement être incarcéré dans la Loire ? La question est posée. Il semblerait bien que ce ne sera pas le cas.

« Il n’y a même pas de toilettes dans les cellules »

Les interlocuteurs sollicités par nos soins dans les différentes institutions ou administrations françaises sont quasiment catégoriques : « Je ne pense pas que ce sera La Talaudière, car l’établissement…