DÉCRYPTAGE – Londres a conclu un accord avec la Norvège pour traquer les sous-marins russes, le jour même où un rapport pointe la responsabilité de Poutine dans la tentative d’assassinat de l’agent double Skripal en Angleterre en 2018.
Pour les Britanniques, la sécurité se joue avant tout dans les mers rudes du nord de l’Europe. C’est sur ce flanc septentrional de l’Alliance que Londres fait porter ses efforts militaires, face à l’activité croissante des forces russes. Pour muscler le dispositif occidental, le Royaume-Uni et la Norvège ont signé ce jeudi un nouvel accord visant à opérer de concert une flotte de frégates pour « traquer les sous-marins russes » en Atlantique Nord.
Selon cet accord, signé sur la base écossaise de la RAF de Lossiemouth, les deux pays opéreront de façon « interchangeable » une flotte d’au moins 13 frégates de lutte anti-sous-marine, huit britanniques et celles commandées par Oslo. Les bâtiments des deux pays patrouilleront notamment dans les eaux situées entre le Groenland, l’Islande et le Royaume-Uni. « En cette période de profonde instabilité mondiale, alors qu’un nombre croissant de navires russes sont détectés dans nos eaux, nous devons travailler avec des partenaires internationaux…
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