Toute la gauche soutiendra la candidature de François Briançon (PS), tandis que son allié écologiste Régis Godec tentera d’être élu à la présidence de la métropole.
L’ensemble de la gauche toulousaine, LFI exceptée, soutiendra en mars la candidature de François Briançon (PS) à la mairie de Toulouse, tandis que son allié écologiste Régis Godec tentera d’être élu à la présidence de la métropole, ont-ils indiqué jeudi. «C’est la première fois depuis 2008 que la gauche est rassemblée dans sa globalité, autour de neuf formations politiques», allant du PCF au PRG, en passant notamment par le PS ou les Écologistes, s’est félicité François Briançon, faisant allusion à l’élection à la mairie de Pierre Cohen (PS, 2008-2014).
«François Briançon sera tête de liste pour la ville de Toulouse, et moi je serai le candidat pour la présidence de la métropole. C’est un ticket écologiste-socialiste dans un format inédit», a précisé de son côté Régis Godec (Les Écologistes). Le maire divers-droite de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, en fonction depuis 11 ans, a annoncé officiellement début novembre qu’il briguait un nouveau mandat aux municipales de mars 2026 à la tête de la quatrième ville de France, stigmatisant son opposant LFI, le député François Piquemal, également candidat.
«On ne va pas avancer avec ça»
Pour François Briançon, «d’un côté, on a Moudenc qui nous dit que tous les gens qui ne sont pas avec lui, c’est l’extrême gauche (…) Et de l’autre, vous avez la France insoumise qui dit que tous les gens qui ne sont pas d’accord avec eux, c’est des traîtres à la grande cause». «On ne va pas avancer avec ça. Ce qu’il faut, c’est parler des sujets qui touchent les gens. Moi, c’est ce que j’essaie de faire dans cette campagne», a-t-il poursuivi, citant le logement, «le manque de démocratie», le pouvoir d’achat, les transports ou la sécurité. François Piquemal, 40 ans, ancien responsable de l’association Droit au logement et député LFI depuis 2022, figurait en 2020 sur la liste Archipel citoyen (LFI, Verts, société civile) qui avait fusionné au second tour avec la liste PS, mettant en difficulté Jean-Luc Moudenc, finalement réélu avec près de 52% des voix.