Le processus d’ouverture à la concurrence suit son cours dans les transports franciliens, même si les avantages pour les usagers sont loin d’être évidents. Ile-de-France Mobilités (IDFM) a ainsi annoncé, mardi 25 mars, une seconde vague d’attributions qui concerne 86 lignes de bus en région parisienne, dont une petite moitié dans la capitale et sa petite couronne. Les candidats «pressentis» doivent être validés en conseil d’administration d’IDFM le 10 avril, mais le suspense est presque inexistant, et trois réalités émergent déjà. La première, c’est que l’entreprise publique RATP, créée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, continue de voir fondre son réseau, et, pour la première fois, cela concernera des lignes qui circulent dans Paris intra-muros.
La seconde réalité de cette opération, défendue corps et âme par la présidente de région Valérie Pécresse, pour qui «c’est bénéfique pour les voyageurs» et «ça apporte une meilleure offre à un meilleur prix», est que trois des quatre lots sont attribués à Transdev, société franco-allemande bientôt majoritairement à capitaux allemands, et à l’entreprise italienne du métro de Milan, ATM. Cette arrivée de sociétés étrangères est une première pour la région parisienne. Elle devrait entraîner le transfert de 2 600 é