Le bilan financier du mandat de Jeanne Barseghian à la tête de la Ville de Strasbourg se dessine. Il s’est distingué par un recours massif à l’emprunt, au point de doubler la dette. Une réponse à « la dette écologique et sociale » selon la municipalité écologiste.

Eva Chibane

Publié le 5 décembre 2025  ·  

Imprimé le 5 décembre 2025 à 06h15  ·  

7 minutes

S’il y a un sujet qui revient à chaque conversation sur les finances locales, c’est la dette. Largement débattue lors des débats d’orientation budgétaire, elle vaut à la majorité d’accuser l’opposition d’être des « fétichistes de la dette ». Cette dette avait pourtant été annoncée dès 2020 via un « grand emprunt » de 350 millions d’euros, censé financer des projets de transition écologique et de rénovation du patrimoine scolaire.

En fin de mandat, la promesse du grand emprunt a été tenue et la dette a doublé. Entre 2019 et 2023, 49 % des investissements ont été financés à crédit. La dette est passée de 194 à 332 millions en 2024 (+72 %), avec une projection à 419 millions en 2026. Les chiffres montrent une accélération notable de l’endettement en fin de mandat, concentré sur la réalisation de nombreux chantiers. Syamak Agha Babaei, premier adjoint à la maire de Strasbourg en charge des finances, explique :

« Quand nous sommes arrivés, en 2020, il y a eu un temps de latence pour les projets, avec des retards sur les investissements. Cela explique aussi qu’en fin de mandat, il y ait beaucoup de travaux. »  

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