Avant de devenir député LFI du Vaucluse, Raphaël Arnault était le leader lyonnais de la Jeune Garde.

Et en février 2022, le tribunal correctionnel de Lyon l’avait condamné à 4 mois de prison avec sursis et 1600 euros de dommages et intérêts pour violences volontaires en réunion.

Une peine pour laquelle le militant antifa avait fait appel. Mais comme le révèle le Figaro, Raphaël Arnault, devenu entretemps parlementaire d’Avignon, a décidé de discrètement renoncer à son appel. Après deux renvois de l’audience à sa demande, la cour d’appel de Lyon a constaté son désistement et a entériné sa condamnation définitive le 10 mars 2025.

Les faits reprochés au député insoumis et pour lesquels il est donc coupable remontent au 24 avril 2021. Alors que se déroulait une manifestation d’identitaires dans le 1er arrondissement de Lyon, Raphaël Arnault et cinq autres individus avaient alpagué un jeune homme de 18 ans, le violentant et le projetant au sol alors qu’il refusait de se déshabiller pour montrer qu’il n’avait pas de tatouage nazi.

Raphaël Arnault avait longtemps nié les faits, malgré les images de vidéosurveillance et le témoignage de la victime. Avant de reconnaître lors du procès de 2022 qu’il s’en était pris à ce militant qu’il qualifiait « d’extrême-droite ».

Si Raphaël Arnault est aujourd’hui officiellement un délinquant, sa peine n’a pas été inscrite sur le bulletin numéro 2 de son casier judiciaire. Son avocat avait plaidé à l’époque le fait qu’il était surveillant dans un lycée de la Duchère et qu’il ne pourrait continuer à travailler pour l’Education nationale si la condamnation arrivait à leurs oreilles.