Le marché immobilier britannique a marqué le pas en novembre, tant sur le plan annuel que mensuel, à l’approche du budget gouvernemental, selon les chiffres publiés vendredi par le prêteur hypothécaire Halifax.

Halifax indique que les prix des logements sont restés stables en novembre, après une croissance de 0,5 % en octobre.

Sur un an, la hausse des prix de l’immobilier a ralenti à 0,7 % contre une progression annuelle de 1,9 % en octobre, affichant ainsi son rythme le plus faible depuis mars 2024.

Le prêteur précise que ce ralentissement annuel reflète en grande partie l’effet de base lié à une croissance plus soutenue des prix un an plus tôt.

« La croissance annuelle s’est ralentie à +0,7 %, le rythme le plus faible depuis mars 2024, ce qui s’explique principalement par l’effet de base d’une hausse beaucoup plus forte des prix à la même période l’an dernier », explique Amanda Bryden, responsable des prêts hypothécaires chez Halifax.

« Même avec les modifications du Stamp Duty au printemps et une certaine incertitude avant le budget d’automne, la valeur des biens immobiliers est restée stable. »

D’autres indicateurs du marché immobilier britannique font également état d’un ralentissement de la croissance des prix, attribué à la prudence des acheteurs avant le budget du 26 novembre présenté par la ministre des Finances, Rachel Reeves.

Les données du concurrent Nationwide, publiées mardi, montrent que les prix ont augmenté de 0,3 % en novembre, et que la croissance annuelle des prix de l’immobilier a ralenti à 1,8 %.

Bryden souligne que l’accessibilité financière est à son meilleur niveau depuis 2015 et prévoit une augmentation progressive des prix de l’immobilier l’an prochain, soutenue par une activité stable et des baisses de taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre.

La Banque d’Angleterre est largement attendue pour réduire ses taux d’emprunt de 25 points de base, à 3,75 %, en décembre.