CRITIQUE GASTRONOMIQUE – La table située dans le Palais-Brongniart renaît sous la houlette de Paris Society. La fête promise est-elle bien au rendez-vous ?

Déjà un bail que ce gros bloc de Palais-Brongniart ne joue plus à la Bourse. Il s’amuse depuis comme il peut, comme il pleut, à regarder passer les ciels, sa grande place et parfois les manifs. Dedans, on organise des visites, des défilés, des queues de salon, des ennuis de conférences et, dans une salle du dessous, des restos confondants à tous se planter. Alléno s’y est cassé le bec, Ducasse la tête ; deux enseignes, deux échecs. Cet hiver, au tour de Paris Society de s’y coller, en ne forçant pas plus le talent que ce qu’il fait déjà au Mun, au Piaf, à la Maison Revka, à la Mondaine, à la Baronne, chez Maxim’s… Musique forte, table basse et ce culot assumé d’avoir encore l’envie de faire la fête. L’obsession certes toujours du côté doré de la ville, entre jeunesse à facettes et beaux quartiers en paillettes mais, n’en déplaise, la fête quand même.

Pour cette fois, le décor a choisi de s’inventer une prohibition de speak easy. La salle large en « j’veux du cuir » (club, pas latex)…

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Le Figaro

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