Depuis plusieurs mois déjà, les préparatifs vont bon train.  Un tel évènement qui draine bon an mal an entre 6 000 et 9 000 personnes ne s’improvise pas, notamment en termes de programmation des animations », assure Sébastien Blot de l’association des commerçants de la rue Saint-Malo. Cette fête, lancée il y a 37 ans comme un défi de potache, est devenue au fil du temps un moment incontournable pour cette rue à l’ambiance de petit village.

Pour célébrer la paresse et l’indolence, qui font le pendant de la fête du Travail, rien de mieux que de déambuler avec des amis ou en famille en prenant son temps. Car l’événement permet de  redécouvrir la rue sous son meilleur jour. Le reste de l’année, elle est trop peu fréquentée car la circulation se fait au compte-gouttes et elle souffre des travaux quasi permanents. La poussière, on en a bouffé. 

Le 1er mai, une vingtaine d’échoppes sera ouverte et on y dégustera la cuisine du monde sur place ou à emporter : des spécialités éthiopiennes, asiatiques, libanaises, créole, végétarienne, galettes saucisse, crêpes…

L’après-midi sera rythmé par quatre concerts au Doujezu, au Black bear, au bar de la Plage et à la Trinquette. À 14 h, le groupe rennais de rock électrique La prairie, galipettes herbeuses lancera les festivités. Suivra, à 16 h, le quatuor de chansons de marins Les saumons fumés. The last band in town revisitera le répertoire de The Clash, version angevine. Pour clore la fête, Monster bull and the bastard se produira à 20 h et proposera une expérience unique au style électro-punk-rock.

Pendant que les parents seront occupés à assister aux concerts, les enfants se verront proposer des jeux et des animations de leur âge.

Fête de la paresse, jeudi 1er mai, de 11 h à 21 h, rue de Saint-Malo. Infos pratiques : apportez vos gobelets