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La base sous-marine de l’Île-Longue, près de Brest (Finistère), a été survolée par plusieurs drones jeudi soir. Elle abrite les sous-marins nucléaires français. La Marine nationale a riposté en tirant sur les drones.

C’est un endroit stratégique pour la défense de la France. Les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins sont rassemblés à la base sous-marine de l’Île-Longue, près de Brest dans le Finistère. Jeudi soir vers 19h30, cinq drones sont apparus et ont survolé la base, qui borde la rade de Brest.

Un dispositif de lutte anti-drones a été immédiatement mis en place. Le bataillon des fusiliers marins, qui assure la protection de la base, a effectué plusieurs tirs anti-drones. La base assure la maintenance des quatre SNLE français, dont l’un au moins est en permanence en mer pour assurer la dissuasion nucléaire.

Ni la préfecture maritime, ni le parquet, contactés par la radio Ici Breizh Izel n’ont donné suite dans l’immédiat. Ce lieu clé de la dissuasion nucléaire française est protégé par 120 gendarmes maritimes en lien avec les fusiliers marins.

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Des drones au-dessus de la poudrerie de Bergerac

Les signalements de survols de drones se sont multipliés ces derniers mois dans plusieurs pays européens qui soupçonnent la Russie d’être derrière ces actions. En France, un survol de drone a été signalé le 18 novembre au-dessus de la presqu’île de Crozon. La poudrerie de Bergerac (Dordogne) a connu une situation similaire en novembre. Des drones avaient aussi survolé un convoi de chars Leclerc à Mulhouse.