Novembre nous aura unanimement roulés dessus, et cette année 2025 en neuf (2 + 0 + 2 + 5) s’annonce plein de tristes fins. Maiiiis, bonne nouvelle quand même, le prix global des denrées alimentaires chute depuis trois mois, ce qui devrait finir par se répercuter sur nos courses (qui ont pris un sacré coût avec l’inflation). Enfin un peu d’espoir pour 2026.

Alors qué pasa ? Cette hausse globale de production est notamment liée aux belles récoltes de blé attendues en Australie et surtout en Argentine, où « des semis plus importants que prévu et des rendements probablement records […] devraient conduire à une récolte historique ».

Du blé partout, la guerre en Ukraine digéré

Les productions de blé augmentent aussi en Europe et aux Etats-Unis, de même que celles de céréales secondaires comme l’orge. Et les récoltes de riz s’annoncent en hausse (+ 1,6 %). Ainsi, la production céréalière pour 2025, qui devrait pour la première fois dépasser 3 milliards de tonnes, en hausse de 4,9 % par rapport à la récolte 2024.

L’indice FAO des prix alimentaires, qui suit l’évolution des prix internationaux d’un ensemble de denrées, a globalement reculé de 1,2 % sur un mois. Il se situe « 2,1 % en dessous de son niveau de novembre 2024 » et près de 22 % sous son pic de mars 2022, juste après l’invasion russe de l’Ukraine.

Même le sucre chute

Le prix des huiles végétales, qui était en octobre au plus haut depuis l’été du fait de commandes de biocarburants et de retards de récoltes, baisse de 2,6 % en novembre, en raison d’une baisse des cotations de l’huile de palme, de colza et de tournesol. L’huile de soja demeure « soutenue par une forte demande du biodiesel, notamment au Brésil ».

Les prix de la viande évoluent peu (-0,8 %) alors que ceux des produits laitiers reculent de 3,1 % en novembre, « sous l’effet d’une baisse des cotations du beurre et de la poudre de lait entier », liée à une augmentation de la production mondiale et des disponibilités exportables. Le prix du sucre chute de près de 6 % en un mois, en raison notamment des abondantes productions attendues au Brésil, en Inde et en Thaïlande.