Le suspect avait jusqu’ici toujours nié le meurtre de son ex-compagne, essayant notamment de le faire passer pour un suicide.
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Publié le 05/12/2025 16:20
Temps de lecture : 2min

La cour d’assises de Loire-Atlantique. (LOIC VENANCE / AFP)
L’ex-conjoint d’Amélie Thomas, retrouvée morte chez elle en octobre 2022, reconnaît, à l’ouverture de son procès, l’avoir tuée, selon ICI Loire Océan (ex-France Bleu) présente à l’audience vendredi 5 décembre. « Je vais avoir du mal à répondre à certaines questions, mais je reconnais avoir tué Amélie Thomas », a-t-il déclaré pour ses premiers mots devant la cour d’assises de Nantes.
Le 8 octobre 2022, le corps d’Amélie Thomas, assistante sociale à l’hôpital de Saint-Nazaire, a été retrouvé chez elle, à Trignac (Loire-Atlantique). Le couple, pacsé depuis dix ans, était en instance de séparation. Son conjoint avait découvert qu’elle allait quitter le domicile avec leur fille de sept ans, car Amélie Thomas avait trouvé un appartement dans le centre de Saint-Nazaire. Elle devait déménager, mais le courrier avec sa nouvelle adresse était arrivé par erreur dans leur boîte aux lettres à Trignac.
La jeune femme avait adressé des SMS à sa mère, faisant état de disputes fréquentes. La soirée d’avant sa mort, elle écrivait avoir « peur ». Deux jours après la découverte de son cadavre, son ex-compagnon, un soudeur de profession, était mis en examen et placé en détention provisoire. Il était soupçonné de son meurtre, mais aussi d’avoir maquillé la scène de crime en suicide. Il avait toujours nié les faits. Mais l’autopsie avait révélé une mort par strangulation ou étouffement. La mort d’Amélie Thomas avait suscité beaucoup d’émotion. Une marche blanche organisée le 22 octobre 2022 avait réuni près d’un millier de personnes dans les rues de Saint-Nazaire.
L’ex-compagnon de 39 ans, impassible à l’audience, a expliqué vouloir passer aux aveux pour « apporter des réponses » à ses proches et à la famille de la victime. « À l’époque j’étais borné à dire que ce n’était pas moi », a ajouté l’accusé, qui a aussi expliqué voir régulièrement une infirmière-psychologue en détention. Il affirme avoir parlé avec elle de ce qu’il s’est passé pour « comprendre ses actes et ses erreurs ». Le procès devant les assises de la Loire-Atlantique doit se tenir jusqu’à mercredi.