Jeunesse éternelle – Né en 1979, le festival rennais continue d’attirer un public âgé et fidèle capable de tenir jusqu’à 6 heures du matin

Dans les couloirs du Liberté, les premiers accords de musique résonnent déjà. Il est 17 heures et Stéphane entame sa première pinte de bière. Sans doute pas la dernière de ce marathon musical dont le départ vient tout juste d’être donné. Pendant quatre jours, Rennes va vibrer au rythme des Trans Musicales, dont la 47e édition s’est ouverte jeudi. Au Liberté ou au Parc-Expo, ce sont pas loin de 60.000 spectateurs qui viendront écouter des groupes que personne, ou presque, ne connaît.

La particularité de ce festival « nouveau depuis 1979 » comme le dit son slogan, c’est d’avoir un public très fidèle qui le suit depuis longtemps. Un public qui a vieilli, dont les cheveux ont blanchi ou parfois même disparu mais qui continue de venir. Même s’il fait froid. Même si c’est tard. Et même si le lendemain, c’est plus compliqué de s’en relever que quand ils avaient 20 piges. « Clairement, faire les trois jours, je ne peux plus », raconte Stéphane, après une première gorgée de bière. « Je ne vais plus au Parc-Expo, parce que je trouve ça un peu grand. Mais je continue de venir au Liberté, on se retrouve avec des potes. C’est le rituel annuel », poursuit le festivalier de 56 ans.

Comme beaucoup, le Rennais a découvert les Trans quand il était étudiant dans la capitale bretonne. Pour sa première, il avait été le témoin d’un événement qui l’avait marqué à vie. « J’ai vu Nirvana. C’était en 1991 ici. C’était fou furieux. Ils avaient tout balancé à la fin du concert. » Depuis cette date, St(…)

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