Dans une publication sur son compte Instagram, l’artiste de 30 ans a annoncé sa libération le 25 août dernier. Il avait été condamné à quatre ans de prison, dont trois ferme, en juillet 2024.
«Libérable le 25/08/2025». C’est par ces mots que le rappeur Moha La Squale, de son vrai nom Mohamed Bellahmed, a annoncé son retour sur son compte Instagram, jeudi 4 décembre. «Je vous aime la miff, j’ai encore besoin d’un peu de repos. À bientôt merci pour tout», a-t-il écrit à ses près d’un million d’abonnés.
Aujourd’hui âgé de 30 ans, l’artiste avait été condamné en juillet 2024 à quatre ans de prison dont trois fermes pour des faits de «violences», de «menaces» et de «séquestrations» à l’égard de six anciennes petites amies entre 2017 et 2021. Mais il avait déjà passé près de 17 mois en détention provisoire avant sa condamnation et était arrivé «à la fin de sa peine. Il n’a bénéficié d’aucune remise de peine», explique son avocate, Me Élise Arfi, au Figaro. «Mohamed Bellahmed a été remis en liberté le 25 août 2025, après avoir été écroué le 8 février 2024 sur remise des autorités allemandes, sur mandat d’arrêt européen. Il a exécuté deux peines, de 8 mois et de 3 ans, déduction faite de deux périodes de détention provisoire», détaille le parquet de Paris au Figaro.
Lors du procès, l’artiste avait eu des difficultés à reconnaître la gravité des faits. «Six meufs qui se réunissent et portent plainte, c’est un complot», avait-il notamment expliqué, ajoutant : «Je ne serais pas Moha la Squale, je ne serais pas ici». La justice avait alors assorti sa condamnation d’une obligation d’entreprendre un suivi psychologique, et de soigner son addiction au cannabis. Le rappeur s’était en outre vu interdire d’entrer en contact avec les six jeunes femmes, et a dû les indemniser pour leur préjudice moral, à hauteur de 2500 à 10.000 euros chacune.