Municipales 2026. Un immense projet qui pourrait s’étendre sur « plusieurs années ». Le maire de la ville, Christian Estrosi, a évoqué dans Nice-Presse son plan pour le centre-ancien. Réseaux, rues, mobilier urbain, tout doit être refait si l’édile est réélu.

Ces dernières années, c’est l’un des coins de la capitale maralpine qui a vécu le plus d’évolutions. Le Vieux-Nice a bénéficié de beaucoup de travaux assez lourds. La liste est longue, mais elle comprend par exemple les alentours de l’hôtel du Couvent, la reprise du cours Saleya, de la place Gautier, l’ouverture du cours Jacques-Chirac ou encore la rénovation de la place Garibaldi.

Sauf que les commerçants et les riverains en attendent encore davantage, n’y trouvant pas toujours leur compte. Plus que sur les places principales ce sont les ruelles qui posent des problèmes. Des pavés se font la malle, des trous se forment, ce qui poussait les professionnels à réclamer dans nos colonnes « une rénovation des sols de l’ensemble du quartier » en juillet 2024.

« Redonner un caractère authentique »

Cela pourrait arriver dans les mois à venir, selon les promesses de Christian Estrosi (Horizons). Le maire-candidat s’est exprimé à ce sujet dimanche 28 novembre dans Nice-Presse. « Nous avons beaucoup fait », commence-t-il, en énumérant les précédents chantiers. Et ce qu’il prévoit pourrait être le « plus grand plan de rénovation mené pour ce secteur depuis 50 ans ».

« Je lancerai une opération de sauvegarde sur plusieurs années, indique l’élu azuréen. L’esprit, ce sera de redonner un caractère authentique au quartier. Les réseaux seront repris, les rues refaites avec des pavés magnifiques et du mobilier urbain de grande qualité, au niveau d’un périmètre classé. »

L’opéra a besoin d’un coup de neuf

En plus de ces premières énumérations, on peut rappeler ce qui est ambitionné pour l’opéra. Le palais lyrique a un besoin urgent de travaux, ce que soulignait la Chambre régionale des comptes (CRC) en juillet 2024, rappelé en mars 2025. Édifié en 1885, le bâtiment nécessiterait entre 15 et 30 millions d’euros.

Tout près, la Zone piétonne Masséna voit son heure approcher. La rue et la place Magenta seraient harmonisées avec la rue de Suède, et les aménagements de Grimaldi, Paradis et Liberté. Les premiers coups de pelles pourraient arriver en 2026, les concertations (commerçants puis riverains) ayant été menées cet été.