Un soir sans. À rapidement oublier. Ou plutôt à méditer profondément tant l’OM a été en dessous de tout, tout au long de cette soirée frisquette, glacé par Lille qui n’a même pas eu besoin de sortir les crocs ni de renverser des montagnes pour s’offrir le scalp d’Olympiens pathétiques d’un bout à l’autre de cette rencontre, seulement secoués par un coup de semonce de Mason Greenwood, tout proche d’inscrire le but de l’année (75). Six jours après avoir été rejoints in extremis par Toulouse, ils ont encore lâché du lest en championnat, rattrapés par leur adversaire du soir sur la troisième marche du podium avant que Lens et Paris n’entrent en scène, tout à l’heure, pour creuser un peu plus l’écart.
Autant les signaux renvoyés contre le TFC en seconde période pouvaient nourrir des regrets et laisser croire en des jours meilleurs dans la lignée des sorties précédentes, autant ceux qui se sont échappés du stade Pierre-Mauroy ont de quoi refroidir les plus optimistes. Les hommes de Roberto De Zerbi ont affiché leur visage des très mauvais jours, jouant scolairement à la baballe, dans cet ersatz de handball dépourvu de la moindre accélération et de la moindre inspiration. Agaçant.
Un premie