Avec trois jeudis fériés et autant de possibilités de week-ends prolongés, le mois de mai vous verra peut-être appuyer sur le frein de la vie quotidienne.L’occasion idéale pour se (re)plonger dans les dernières sorties qui vous auraient peut-être échappé.De la science-fiction au thriller, en passant par la romance, voici une sélection très subjective pour mettre vos fichiers sériels à jour.
« Et toi, tu regardes quoi ? » On ne sait pas pour vous, mais la question revient à chaque nouvelle discussion chez nous. À l’heure de la peak tv où les sorties se multiplient, impossible de tout suivre. Alors qu’approche le mois de mai et ses ponts, le timing n’a jamais semblé aussi idéal pour jeter un œil aux séries arrivées le plus récemment sur les plateformes de streaming.
Les week-ends prolongés des 1er, 8 et 29 mai devraient vous laisser quelques espaces pour découvrir quelques-uns des projets les plus excitants de l’année. Romance, comédie, science-fiction, thriller, anticipation… Voici 15 fictions qui nous ont conquis et ne devraient pas vous laisser indifférents.
« The Last of Us »
L’adaptation du jeu vidéo du même nom est de retour pour une deuxième saison dont l’action reprend cinq ans après les évènements de la première. Joel (Pedro Pascal) et Ellie (Bella Ramsey) se retrouvent dans un monde post-apocalyptique « encore plus dangereux et imprévisible que celui qu’ils ont laissé derrière eux », prévient le synopsis. À peine lancée, cette salve d’épisodes inédits a déjà offert un moment bouleversant qui a secoué tout Internet au moment de sa diffusion. Vous voilà prévenus.
Sur Max, un épisode chaque lundi.
« Black Mirror »
La série anglaise culte créée par Charlie Brooker n’a pas dit son dernier mot avec une septième saison qui questionne encore et toujours notre rapport aux nouvelles technologies, tout en décortiquant les relations humaines. Pour la première fois, Black Mirror propose deux suites à ses récits les plus populaires, dont le film interactif Bandersnatch, dans lequel le spectateur choisissait le sort des personnages. La fiction rejoint même la réalité en proposant deux versions d’un même épisode… sans laisser cette fois le choix à celui qui le regarde. Emma Corrin (The Crown), Rashida Jones, Paul Giamatti ou encore le Français Stanley Webber sont au générique cette année.
Sur Netflix.
« HPI »
« High Potential » sur Disney+ : la bande-annonce du remake américain de « HPI »Source : TF1 Info
Elle est attendue pile pour le ménage de printemps. Morgane Alvaro, la mère de famille loufoque au QI hors norme, devra prochainement composer avec la révélation de l’identité du père de son nouveau-né, chez qui elle emménageait en toute fin de saison 4. Et si avant de découvrir la saison 5 inédite le 15 mai, on rembobinait les intrigues précédentes ? Les quatre premières saisons sont disponibles pour se rafraîchir la mémoire, tout comme le remake américain High Potential.
Sur TF1+ et sur Disney+;
« You »
Cette fois-ci, c’est la bonne. Après cinq saisons à torturer les femmes dont il tombe amoureux, le stalkeur-meurtrier le plus célèbre de Netflix signe enfin son chant du cygne. Joe Goldberg, le héros de la série You, s’offre un dernier tour de piste pour le plus grand bonheur de son interprète Penn Badgley. De retour à New York, le libraire désormais marié à sa riche Anglaise Kate a-t-il enfin éteint le monstre qui sommeille en lui ? Réponse à l’issue des 10 nouveaux épisodes qui valent avant tout pour la performance d’Anna Camp (Pitch Perfect), parfaite dans le rôle de jumelles aussi têtes à claques l’une que l’autre.
Sur Netflix.
« Good American Family »
Ellen Pompeo raccroche la blouse de médecin qu’elle porte depuis 20 ans le temps d’une mini-série dérangeante. La faute à sa source d’inspiration, un sombre fait divers qui continue à passionner l’Amérique des années après. La star de Grey’s Anatomy joue une mère de famille persuadée que la fillette qu’elle a adoptée est en fait une adulte manipulatrice voulant la tuer. Les huit épisodes mêlent les différents points de vue pour brouiller les pistes sans jamais prendre parti. Les fans de Meredith Grey risquent bien d’être désarçonnés face à leur actrice favorite qu’ils adoreront détester sans doute pour la première fois en deux décennies.
Sur Disney+.
« La rivière des disparues »
Amanda Seyfried n’avait encore « jamais eu l’opportunité de jouer un policier ». C’est désormais chose faite avec ce thriller sous tension adapté du best-seller Long Bright River de Liz Moore. La star de Mamma Mia incarne avec force une patrouilleuse de la police de Philadelphie qui traque l’auteur d’une série de meurtres de jeunes toxicomanes sans domicile. Une fiction puissante qui tient en haleine pendant huit épisodes.
Sur Max.
« Adolescence »
Le phénomène de ce début d’année tient en un mot. Création anglaise en quatre épisodes, Adolescence s’est imposée en un rien de temps à la troisième place des séries les plus vues de l’histoire de Netflix, délogeant du podium le serial killer cannibale Dahmer. Le quotidien d’une famille de classe moyenne du nord de l’Angleterre est totalement chamboulé quand un adolescent de 13 ans est accusé du meurtre d’une camarade de classe.
S’attaquant avec brio à des thématiques sociétales clés, cette fiction brille surtout par sa mise en scène exceptionnelle, chaque épisode d’une heure se composant d’un seul plan-séquence filmé en temps réel. Même le Premier ministre britannique Keir Starmer a été frappé en plein coeur, assurant que la production serait montrée dans les écoles britanniques.
Sur Netflix.
« Severance »
Fascinante, déroutante, énigmatique. Les mots manquent pour qualifier ce petit bijou télévisuel façonné par Ben Stiller qui vous fera préférer le télétravail. Cette remarquable série portée par Adam Scott, Patricia Arquette ou encore Christopher Walken suit le mystérieux quotidien d’employés ayant sciemment accepté de subir une opération permettant de séparer leur vie professionnelle de leur vie privée. Difficile pour tout salarié de ne pas se reconnaître dans au moins l’un des héros sous haute surveillance finissant par questionner leur rapport au travail, qui n’est à l’écran pas vraiment synonyme d’épanouissement. Un bijou, on vous dit !
Sur AppleTV+.
« The White Lotus »
Si vous ne comprenez pas tous ceux qui hurlent « Piper, noooo ! » sur les réseaux sociaux depuis des semaines, il est encore temps d’embarquer pour la Thaïlande où se déroule la troisième saison de The White Lotus. Après Hawaï et la Sicile, la série déjà culte de HBO continue à révéler le pire de ses personnages pris au piège de vacances littéralement mortelles. Un savoureux mélange de whodunnit à la Agatha Christie et de lutte des classes aussi jubilatoire qu’immanquable.
Sur Max.
« The Studio »
« The Studio » : la bande-annonce de et avec Seth Rogen qui tacle HollywoodSource : TF1 Info
La série qui nous a le plus fait rire cette année sort tout droit de la caverne aux merveilles d’AppleTV+. Seth Rogen écrit, réalise et tient le premier rôle d’une formidable série aux faux airs de Dix pour cent. The Studio s’immisce en dix épisodes dans les coulisses d’un studio de cinéma hollywoodien sur le déclin, contraint à toutes les excentricités pour sortir la tête hors de l’eau. Même Martin Scorsese et le patron du concurrent Netflix ont accepté de jouer le jeu dans ce qui restera l’une des meilleures séries de 2025. Un trésor pur de comédie sans aucun filtre qui fait beaucoup de bien.
Sur AppleTV+, un épisode chaque mercredi.
« De parfaites demoiselles »
Bridgerton vous manque et vous ne pouvez pas attendre juin pour découvrir la suite de The Buccaneers ? Votre salut viendra d’une pétillante romance venue d’Espagne passée un peu sous les radars. Dans le Madrid de 1880, la dame de compagnie la plus courue de la capitale est engagée pour marier les trois filles d’un riche veuf. Ses méthodes, mais aussi son cœur, seront mis à rudes épreuves par les sœurs et leur charmant cousin qui ne la laissera pas insensible. Une fiction drôle et moderne, rythmée par les plus grands tubes de la pop mondiale.
Sur Netflix.
« The Pitt »
Seize ans après l’arrêt d’Urgences, deux de ses producteurs s’allient pour une fiction absolument fantastique se déroulant en temps réel. La première saison de The Pitt suit l’intégralité d’une garde des médecins urgentistes d’un hôpital de Pittsburg à la façon de 24 Heures Chrono. Quinze épisodes et quinze heures pour évoquer les failles du système de santé américain avec à la tête de l’équipe Noah Wyle, l’inoubliable interprète du docteur Carter. Une saison 2 est déjà en cours de tournage.
Sur Max.
« Étoile »
C’est sa toute première série américaine. Charlotte Gainsbourg se lâche comme rarement à l’écran dans un rôle qui ne lui était au départ pas destiné. Dans Étoile, la nouvelle série des créateurs de Gilmore Girls et La Fabuleuse Mme Maisel, elle se glisse. dans les chaussons de la directrice d’une compagnie de danse parisienne prête à toutes les folies pour sauver son institution. Son association avec Luke Kirby et Lou de Laâge fait tellement d’étincelles qu’on est prêts à poursuivre ce pas de deux pendant encore de nombreuses saisons.
Sur Prime Video.
« Pulse »
Comme un ouragan, cette série médicale a tout emporté. Surtout ses personnages qui font littéralement leur début en pleine tempête. Qu’elle soit météorologique ou personnelle. La jeune Danny Sims est nommée chef des internes en catastrophe après la suspension de son supérieur, avec qui elle entretiendrait une liaison à en croire les rumeurs qui courent dans les couloirs de ce centre de traumatologie le plus fréquenté de Miami. Avec Pulse, Netflix dégaine sa réponse à Grey’s Anatomy en mêlant médical et romance. Si la fiction n’a pour l’instant pas les jambes pour durer 20 ans, elle se laisse ausculter sans déplaisir.
Sur Netflix.
« Le Sens des choses »
Librement adaptée du roman Vivre avec nos morts de la rabbine Delphine Horvilleur, cette tendre comédie disponible ce vendredi suit les débuts chahutés de Léa, 28 ans, tout juste nommée rabbine dans une synagogue de Strasbourg. Huit épisodes de 30 minutes où la crise de foi dépasse largement le cadre religieux pour faire écho en chacun de nous, croyants ou non. Exceptionnelle de délicatesse et de sensibilité, Elsa Guedj (Drôle) est une révélation (assurément divine).
Sur Max.
Delphine DE FREITAS