Dans une petite rue du 4ᵉ arrondissement de Marseille, le Cabanon de Simon se dévoile. À l’intérieur, une trentaine de personnes s’affairent au milieu d’odeurs mêlées de café et de légumes frais. Ce vendredi 5 décembre, bénévoles et membres de l’association préparent et partagent un repas avec les adhérents en situation de handicap lié à des lésions cérébrales, qu’elles soient consécutives à un AVC, un accident ou toute autre cause. « La présence des bénévoles, qu’elle soit ponctuelle ou régulière, est essentielle à toutes nos activités, y compris aux tables d’hôtes hebdomadaires du vendredi. Bien sûr pour l’appui logistique, mais surtout pour tisser des liens et partager des moments de vie », explique Camille de Portzamparc, coordinatrice.

Bénévolat ponctuel : entre plaisir et partage

Si le bénévolat peut avoir de multiples motivations, pour Magdalena Kassem, analyste de prix chez CMA CGM (propriétaire de La Provence), c’est avant tout le plaisir ponctuel. « C’est mon anniversaire et j’ai posé congé pour profiter. J’adore cuisiner, rigole-t-elle. La question du handicap me touche, alors je me suis dit : pourquoi pas ? Je veux offrir ce que j’aurais aimé recevoir si j’étais à leur place…