Découvrez les critiques et les entretiens de notre sélection des films sortis en salles le mercredi 3 décembre.
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France Télévisions – Rédaction Culture
Publié le 06/12/2025 06:10
Temps de lecture : 6min

Photo du film « Les enfants vont bien » de Nathan Ambrosioni récompensé au Festival du film francophone d’Angoulême, le 30 août 2025, avec Camille Cottin et Monia Chokri. (MANUEL MOUTIER / CHI-FOU-MI PRODUCTIONS)
Un mal de mère partagé par Romane Bohringer et Clémentine Autain, Camille Cottin dans la peau d’une femme qui hérite des enfants de sa sœur, Bardot de retour au cinéma dans un documentaire, 7 jours de la vie de Mère Teresa, la répression du désir féminin et la violence masculine dans une fable angoissante, un biopic décalé sur la romancière italienne auteure du livre culte L’Art de la joie… Voici le programme des sorties du mercredi 3 décembre. Retrouvez ici toutes nos critiques cinéma de la semaine sur franceinfo Culture.
Romane Bohringer et Clémentine Autain confient leur mal de mère dans « Dites-lui que je l’aime », un film bouleversant
Romane Bohringer a elle-même perdu sa mère à l’âge de 14 ans, mais cette femme l’avait abandonnée bien avant, alors qu’elle n’avait que 9 mois. La mère de Clémentine Autain, elle, n’a vécu que 32 ans. Frappée par la gémellité de leurs deux histoires, Romane Bohringer décide d’adapter pour le cinéma le livre de Clémentine Autain consacré à sa mère. Entre autofiction et documentaire, drame et comédie, le film hybride de Romane Bohringer ne ressemble à aucun autre et a bouleversé le public du Festival de Cannes, où il a été projeté en avant-première.
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Écouter l’entretien avec Romane Bohringer
« Les enfants vont bien » : Camille Cottin hérite des deux enfants de sa sœur dans un nouveau film poignant du jeune réalisateur de « Toni en famille »
Une autre histoire de famille et d’abandon, avec ce troisième long-métrage de Nicolas Ambrosioni qui met en scène Camille Cottin et Juliette Armanet dans la peau de deux sœurs, dont l’une abandonne ses enfants à l’autre. Camille Cottin campe avec une gravité qu’on lui connaît peu cette mère d’adoption. En quelques films, le jeune réalisateur Nathan Ambrosioni a construit un univers cinématographique reconnaissable, psychologique et social, fait d’un mélange de classicisme et de naturalisme, d’une étonnante maturité.
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« Mektoub My Love: Canto Due » : Abdellatif Kechiche revient avec un film tendre et crépusculaire
Le troisième volet de la trilogie met en contact deux univers : celui d’Amin, scénariste en herbe, avec ses amis et sa famille propriétaire d’un restaurant à Sète, et celui du couple formé par une star américaine et son mari producteur, Jessica et Jack Patterson. Abdellatif Kechiche clôt sa trilogie méditerranéenne sur la jeunesse avec un film complexe, assez classique, sur des destins empêchés. Lumineux et mélancolique.
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« Je suis née libre et je mourrai libre » : Brigitte Bardot de retour au cinéma dans un documentaire aux accents de testament
La star, aujourd’hui âgée de 91 ans, a accepté de prêter sa voix à ce film qui revient sur l’ensemble de sa vie : son enfance, sa fulgurante carrière d’actrice, ses amours, ses dérapages et son combat pour le bien-être animal. Sa voix de 2025 se mélange à celle de ses jeunes années. La partie la plus intéressante du film concerne la deuxième vie de Brigitte Bardot après sa décision d’arrêter le cinéma, à l’âge de 39 ans. On peut toutefois reprocher à ce documentaire d’être trop hagiographique. Les deux réalisateurs semblent si fascinés par la comédienne qu’ils ne font qu’effleurer les sujets qui fâchent, en lui donnant facilement quitus.
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« Que ma volonté soit faite » : Julia Kowalski joue des codes horrifiques du cinéma pour traiter le désir féminin, brûlant et réprimé
Dans ce second long-métrage, la réalisatrice aux origines polonaises Julia Kowalski explore la répression du désir féminin et la violence masculine, dans une fable angoissante qui joue avec l’horreur et le fantastique. Dans ce film que l’on devine très intime, Julia Kowalski signe un manifeste onirique pour la féminité aussi mystique que pragmatique.
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« Teresa » : Noomi Rapace dans le portrait rock et iconoclaste de Mère Teresa de Calcutta par la cinéaste Teona Strugar Mitevska
Calcutta, 1948. Mère Teresa s’apprête à quitter le couvent pour fonder l’ordre des Missionnaires de la Charité. Entre foi, compassion et doute, elle forge la décision qui marquera à jamais son destin – et celui de milliers de vies. Teona Strugar Mitevska relate avec audace et une bande originale rock ponctuée de belles interprétations de chants religieux, sept jours bouleversants de la vie de Mère Teresa.
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Avec « Fuori », Mario Martone sonde les mystères de l’écrivaine Goliarda Sapienza dans un film exigeant et humaniste
Le nouveau long-métrage du réalisateur italien Mario Martone s’intéresse à l’écrivaine Goliarda Sapienza, dont le livre L’Art de la joie a été publié pour la première fois en Allemagne et en France (2005, Viviane Hamy) plusieurs années après sa mort. Loin d’un biopic classique, cette évocation en forme de balade sans but brosse, à coups de petites touches, une peinture impressionniste de la personnalité complexe de cette écrivaine au destin singulier. Une évocation qui parvient à saisir les racines d’une œuvre en s’intéressant à un moment clé de la vie de son auteure.
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