Souvent admirateurs de la première heure du cinéma d’Olivier Marchal, une dizaine de nos lecteurs ont eu la chance de participer à un échange convivial et en toute liberté avec l’ancien inspecteur de police devenu cinéaste. Choix artistiques, témoignages sur le métier de policier, conditions de vie dans les quartiers, anecdotes, tous les sujets ont été abordés durant une heure, à l’exception bien sûr de l’intrigue de la saison 2, qui sera en ligne le 9 décembre sur Netflix.
Régis Messonier, habitant de la cité La Castellane, à Marseille, et coordinateur dans un Centre de formation d’apprentissage (CFA), apprécie beaucoup la série et l’image qu’elle donne des quartiers populaires. « Dans nos quartiers, il y a une pax Massilia : nous, les habitants, nous cohabitons avec les trafics, ce sont deux mondes qui se côtoient, témoigne-t-il. Dans la plupart des films, les habitants des cités sont montrés comme des voyous, ce n’est pas le cas dans la série Pax Massilia. » Il apprécie en particulier le personnage de l’éducateur de foot, figure de la saison 1, et se demande si le point de vue des habitants sera également montré à l’écran dans la saison 2 qu’il a hâte de découvrir.